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Elections argentines

Quelques notes sur le moment Milei

La victoire de Javier Milei aux élections présidentielles argentines a donné lieu à toutes sortes d'analyses et de discussions, allant de la tentative d'expliquer sa victoire électorale à celle de discerner les changements sociaux, idéologiques et culturels qui pourraient être à l'origine de son émergence.

Juan Dal Maso

4 décembre 2023

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Quelques notes sur le moment Milei

En accord avec Fernando Rosso qui estime que Milei est plus une expression de la crise organique du capitalisme argentin qu’une solution à celle-ci, nous voudrions revenir dans ces lignes sur quelques questions complémentaires.

Hégémonie, bigarrure, idéologie

En débat avec ceux qui disaient qu’avec Milei, c’était le fascisme qui arrivait au pouvoir, et qui expliquent désormais qu’il faut attendre de voir ce qu’il va faire, Ariel Petruccelli a fait remarquer dans un texte que les différents secteurs de la politique bourgeoise dans notre pays pouvaient être comprises comme des variantes d’un « extrême-centre ». Ceux qui se considèrent comme des anti-néolibéraux continuent à soutenir des éléments clés du néolibéralisme (tels que la précarisation du travail et la dégradation des fonctions « universelles » de l’État). Les « fascistes », quant à eux, n’abandonnent pas la démocratie libérale, bien qu’ils vouent un culte aux formes bonapartistes de la politique. Les premiers ne pourraient même pas être qualifiés de keynésiens, tandis que les seconds sont loin de vouloir mettre en place des États corporatistes. Si, de ce point de vue, une telle lecture peut sembler irréprochable, elle est plus discutable sur le plan du rapport de forces. En effet, les variantes d’extrême-droites font irruption sur la scène politique en cherchant à faire pencher la balance de manière beaucoup plus décisive en faveur du capital que les variantes d’« extrême centre » ne sont capables de le faire. C’est d’ailleurs essentiellement en cela que consistent les annonces de Milei.

Le spectre des électeurs du candidat libertarien a fait l’objet de nombreuses discussions. Le caractère « néolibéral populaire » d’une partie de son électorat apparaît clairement, avec les appels du pied de Milei aux jeunes travailleurs du secteur informel, dont les conditions de vie et l’expérience du « simulacre d’État » (comme l’a défini Pablo Semán) conduisent à coïncider, par défaut, avec une vision ultra-libérale du monde et un discours individualiste. Mais on y trouve aussi un secteur anti-péroniste traditionnel, formé de secteurs des classes moyennes et d’une bonne partie de la bourgeoisie : ce sont les votes « prêtés » par le PRO (Parti de Macri et Bullrich, qui ont appelé à voter Milei au second tour, NdT) sans lesquels Milei n’aurait pas pu gagner. En bref, un bloc social très large a voté pour le candidat de La Libertad Avanza. Mais l’importance des chiffres ne doit pas laisser penser à une homogénéité de ces composantes. Si je devais choisir, pour caractériser ce bloc, entre le terme d’hégémonie et celui de bigarrure, je pencherais pour le second, et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que le rejet de la gestion économique du gouvernement du Frente de Todos / Unión por la Patria a été déterminant dans le vote, par-delà les questions idéologiques ou les valeurs des électeurs, et ce bien qu’un tiers des électeurs de Javier Milei sont des néolibéraux purs et durs. Ensuite, parce que s’il est vrai que le « néolibéralisme populaire » peut être considéré comme une manière pour la bourgeoisie et les classes moyennes supérieures d’imposer leur idéologie aux travailleurs, aux secteurs partiellement ruinés par la situation économique et aux habitants pauvres des grandes villes – ce qui constitue une forme élémentaire ou une tentative de bâtir une hégémonie - il n’en est pas moins certain que leur confluence ne repose pas sur une solide articulation d’intérêts communs. Elle n’a pas de fondements politiques solides et ne peut être maintenue, à moins que l’hyperinflation n’impose une discipline sociale, ce qui ne semble pas être le cas, face à des enjeux plus ou moins existentiels.

Les secteurs populaires de ce bloc vont a minima souffrir des hausses des prix de l’énergie et de l’eau, de la dévaluation, alors qu’il n’en ira pas de même pour la bourgeoisie et les secteurs moyens aisés. C’est pourquoi je pense qu’il est plus approprié de penser en termes d’hétérogénéité ou même, pour utiliser un mot plus simple, d’amalgame de différents secteurs, qui ne pourront rester unis à moyen terme que dans des conditions exceptionnelles. En ce sens, Pedro Karczmarczyk souligne que l’attente populaire d’une amélioration de la situation par le gouvernement de Milei tient largement du rêve.

Une caractéristique plus générale du capitalisme contemporain pourrait également être à l’œuvre ici. Les modèles classiques d’hégémonie, c’est-à-dire l’État libéral-parlementaire et l’État intégral (qui a émergé en réponse à la crise du premier), sont aujourd’hui en grande difficulté parce qu’ils présupposent des articulations sociales et politiques dont le fonctionnement vertueux a cessé il y a longtemps. Les tendances à la fragmentation sociale et la crise politique font qu’il est difficile d’expliquer ce qui se passe dans la réalité à partir du modèle théorique de l’hégémonie. Il en va autrement de la catégorie de « crise d’hégémonie », qui est plus adéquate pour penser les édifices politiques instables actuels (et leur ancrage dans une certaine idéologie de masse caractérisée par l’antipolitique), ou de la définition de l’idéologie comme force matérielle.

Althusser a critiqué Gramsci parce que sa théorie des appareils hégémoniques définissait ceux-ci à partir de leur résultat et non de leur moteur. En ce sens, il préférait parler d’appareils idéologiques. Ce n’est pas ici le lieu de traiter en détail les limites théoriques de cette approche althussérienne, mais je voudrais souligner que, d’un point de vue pratique, cette discussion peut nous aider à penser la situation actuelle. Le capitalisme de notre époque repose en effet beaucoup plus sur l’idéologie que sur l’hégémonie, pour la simple raison qu’il est beaucoup plus capable de produire des discours, des images et des désirs de consommation, que des conditions de vie qui permettent aux masses populaires de se sentir intégrées, notamment au travers du bien-être matériel. C’est ce qui explique la crise des mécanismes institutionnels sensés médiatiser cette intégration. Si cette lecture en termes d’idéologie est effectivement plus proche de la réalité, cela implique de ne pas sous-estimer le moins du monde les changements idéologiques potentiels qui semblent être à l’origine du vote Milei, mais aussi de ne pas surestimer le niveau d’articulation politique qui va avec.

Retour en arrière

Une grande partie du péronisme est déjà en train de faire des déclarations fantaisistes sur son retour en 2027. Ces lectures rejoignent certaines analyses sur les « mouvements de balancier » qui marqueraient la politique latino-américaine, selon lesquelles, en fonction des cycles économiques, les gouvernements passent de coalitions de droite à des coalitions « progressistes », et vice-versa. Le fait est, pourtant, que ces pendules oscillent sans revenir au même endroit. Les gouvernements « progressistes », peu enclins à remettre en cause des intérêts fondamentaux, tels que ceux des banques, du complexe agro-exportateur, des multinationales ou du FMI, n’inversent pas les contre-réformes de la droite, mais se limitent, dans le meilleur des cas, à promettre d’offrir quelques palliatifs face à la crise ou, pire encore, à administrer directement l’austérité, comme l’a fait le gouvernement Alberto-Cristina-Massa.

C’est cette pensée politique qui, dans une large mesure, nous a conduits jusqu’à la situation actuelle. Elle consiste essentiellement à annuler toute possibilité de lutte et de résistance sérieuse, et à tout miser sur les coalitions électorales, comme l’a fait le péronisme avec son tristement mémorable « Il y a 2019 » [expression utilisée par les militants péronistes pour inciter à ne pas lutter contre le gouvernement Macri dans la rue et le battre aux élections présidentielles suivantes] ou même comme l’a fait le PT au Brésil. Lui et la CUT qu’il contrôle ont laissé passer toutes les attaques de Temer, puis laissé passer l’emprisonnement de Lula sans réagir, avec peu de lutte contre le gouvernement de Bolsonaro, pour revenir finalement au gouvernement dans un front avec Alckmin, c’est-à-dire une figure clé du néolibéralisme brésilien.

La gauche dans la période post-restauration

Cité dans un article de Mariano Schuster et Pablo Stefanoni, Horacio Tarcus souligne : « ces élections ne représentent pas seulement une défaite du kirchnerisme, de Unión por la Patria ou du péronisme en général. Elles sont avant tout une défaite de la gauche. Une défaite politique, sociale et culturelle de la gauche, de ses valeurs, de ses traditions, des droits qu’elle a conquis, de sa crédibilité ». Notons que Tarcus n’a pas besoin d’une victoire de Milei pour annoncer la défaite de la gauche (il le fait depuis plusieurs décennies). Mais il est tellement pressé de prononcer une telle sentence que, probablement involontairement, il finit par minimiser les responsabilités du gouvernement péroniste dans ce résultat électoral. De plus, il confond ce résultat avec un processus à long terme, comme s’il s’agissait d’une sorte de « réforme intellectuelle et morale » libertarienne et ultra-réactionnaire.

Il serait naïf de ne pas reconnaître que Milei (et pas seulement lui) poursuit l’objectif de façonner un sens commun ultra-libéral et réactionnaire dans la majorité de la population. A minima, il veut imposer une idéologie néo-libérale pratique de masse, fondée sur l’acceptation de l’idée que la seule façon de sortir de la crise est de procéder à une politique d’ajustement structurel et d’austérité brutale (sur le terrain fiscal, sur le terrain des prix des ressources de base et sur celui des taux de change peso/dollar). On ne peut pas non plus nier que ce sens commun pro-austéritaire a séduit une bonne partie de ses électeurs. Mais il faut rappeler que Macri lui-même a obtenu 40% des voix lors de l’élection de 2019, après avoir mené une politique désastreuse. De ce point de vue, l’avancée des positions néolibérales est plus de l’ordre du degré que de la qualité. Ce qui semble en revanche tenir d’un processus « qualitatif » (et qui était déjà esquissé dans la période 2015-2019, mais sans l’« audace » d’aujourd’hui), c’est la croissance des discours défendant la période de la dictature et s’attaquant aux droits des femmes et aux droits sociaux dans l’électorat de Milei. Un discours qu’il a lui-même revendiqué, par exemple, dans le premier débat présidentiel.

Cependant, tout cela devra encore passer par un long parcours de lutte politique, idéologique et culturelle pour s’imposer comme le sens commun prédominant dans la société. Au passage, notons un fait curieux : une enquête menée par le chercheur Javier Balsa (UNQ/CONICET) et son équipe entre les élections du 22 octobre et le second tour a montré que 17,9% des électeurs de Milei au premier tour considéraient que le capitalisme ne peut apporter le bien-être que si un État fort redistribuait les profits, et 9,7% se sentaient proches de l’idée qu’il fallait essayer le communisme ou le socialisme pour éviter les erreurs du passé parce que le capitalisme est mauvais. Logiquement, cela ne les a pas empêchés de voter pour Milei, et ça ne change en rien le caractère du projet du président élu, mais cela montre - outre un certain degré de confusion ou de dissociation entre la réponse et le choix du candidat - que la question de l’idéologie et des valeurs n’est pas aussi tranchée que des lectures hâtives le suggèrent.

En tout état de cause, il n’est pas nécessaire de souscrire au défaitisme chronique de Tarcus pour constater que les idées de la gauche révolutionnaire sont aujourd’hui minoritaires dans la société argentine. En ce sens, Petruccelli conclut l’article que nous avons cité au début en soulignant également que nous devons nous préparer à un nouveau scénario même si « les forces qui aspirent à un changement véritablement révolutionnaire partent d’une situation d’extrême faiblesse politique et d’incertitude intellectuelle considérable ».

Cela nous ramène à une question qui circule - pour de bonnes et de mauvaises raisons - dans différents milieux : comment expliquer qu’au milieu d’une crise de grande ampleur, il n’y ait pas eu de croissance significative de l’extrême-gauche ?

La réponse la plus simple est que la plupart des gens ne sont pas d’accord avec notre programme (ou ne le connaissent pas suffisamment pour le juger). Mais il me semble que nous devons chercher d’autres explications, qui ont trait à des questions à plus long terme. Nous sommes dans la phase qui suit la restauration bourgeoise (mieux connue sous le nom d’« offensive néolibérale »), dans un moment de transition du système géopolitique international et dans une crise économique qui se poursuit, à un rythme lent, sans qu’aucune issue ne soit en vue depuis 2008. Les conditions subjectives ont changé depuis le fameux « il n’y a pas d’alternative », mais certaines des coordonnées fondamentales identifiées par Mario Tronti dans son livre La politique au crépuscule (1998) demeurent : le déclin du mouvement ouvrier en tant que sujet politique central sur la scène mondiale (au-delà de sa continuité et même de sa recomposition en tant que sujet social) et la primauté de l’antipolitique en tant que sens commun des masses (corrélat idéologique de la politique néolibérale, consistant à libérer tous les obstacles possibles pour l’automatisme du marché). Bien que, dans le cas de Mario Tronti, cette approche allait de pair avec une nostalgie claire de la formule classe ouvrière = parti communiste, et que sa perspective en termes de reconstruction de la politique soit loin d’être la nôtre, ses considérations sur la généralisation des conceptions du marché, le remplacement de partis enracinés socialement par des coalitions bâties dans la superstructure, de la classe par le peuple, sont, au même titre que d’autres, utiles pour réfléchir à certaines caractéristiques de cette période, qui sont encore présentes aujourd’hui.

Cependant, dans cette phase post-restauration, il faut noter une croissance de la lutte des classes, qui ne s’est pas limitée à des conflits ponctuels, mais a pris la forme de diverses rébellions populaires présentant les caractéristiques de révoltes. Cependant, en raison des caractéristiques mêmes des révoltes, qui remettent en cause le pouvoir mais n’ont pas de débouchés politiques clairement structurés par le bas, elles ont été suivies de recompositions conservatrices (« progressistes » ou de droite).

Quant à « l’incertitude » intellectuelle, on peut penser qu’elle réside essentiellement dans l’absence de moyens plus efficaces d’articuler production théorique et construction politique. Comme nous l’avons déjà répété ad nauseam, le marxisme a retrouvé un certain prestige intellectuel sur le terrain de l’explication de la crise - auquel on pourrait ajouter diverses contributions à la compréhension de la crise écologique, des rapports entre classe ouvrière et mouvements sociaux, et bien d’autres choses encore - mais son influence politique est nettement en deçà de ce prestige.

Ces coordonnées permettent de situer, sans pour autant nous dispenser de l’analyse plus concrète de situations spécifiques, les situations paradoxales qui se présentent sur la scène politique internationale actuelle : crise du capitalisme, discrédit du « néolibéralisme progressiste », montée des mouvements d’extrême-droite et dynamiques limitées à gauche. Fondamentalement, dans ces conditions, le raisonnement « crise → croissance de la gauche » doit surmonter certains problèmes subjectifs pour se vérifier. On le voit aussi dans la crise du mouvement trotskyste, au sein duquel, malgré de multiples difficultés, la seule organisation qui progresse, quoique lentement, est la Fraction Trotskyste. L’autodestruction du mandélisme au travers de « fronts anti-néolibéraux », que certains de ses sympathisants locaux traduisent de façon caricaturale, avec pour seul résultat de mettre ses militants au service du péronisme, s’inscrit également dans ce cadre.

Notre cher et vieux Lénine et la « culture de gauche » gramscienne

Ce cher et vieux Lénine. Cher, pas au sens rituel des sectes léninistes autoproclamées qui se croient dépositaires de sa stratégie mais ont de sérieuses limites pour la mettre en pratique, ni au nom des revendications « politicistes » (comme celle de Daniel Bensaïd) d’un Lénine qui aurait su saisir les opportunités, comme s’il n’avait pas effectué un patient et austère travail de préparation politique quand elles se faisaient rares. Cher parce que Lénine est le nom de celui qui oppose à la force matérielle la force matérielle, celui qui est prêt à faire de nouvelles expériences et à employer les formes de lutte les plus variées, à commencer par les trois fondamentales signalées par Engels : la lutte économique, la lutte politique et la lutte théorique.

Comparant la pensée de Lénine et celle de Martov, Trotsky disait que celle de Lénine était comme les mécanismes de la centrale électrique du Dniepr et celle de Martov comme un fin mécanisme d’horlogerie. Alors que ce dernier nageait comme un poisson dans l’eau dans des questions de politique parlementaire et superstructurelle, Lénine essayait de penser les processus à grande échelle.

Cette façon de penser a permis à Lénine de comprendre le développement d’un parti révolutionnaire non pas comme un appareil bureaucratique, mais comme une organisation avec des vases communicants, des engrenages, pour converger avec le mouvement de masse. Dans les conditions actuelles de la situation argentine, nous pourrions traduire ces idées comme suit : lutte pour l’unité de la classe ouvrière au-delà de toutes ses divisions, front unique des organisations de masse (avec les exigences correspondantes pour les directions syndicales officielles), coordination et regroupement des secteurs combatifs, construction de fractions d’indépendance de classe dans les syndicats, de fractions socialistes dans les mouvements de femmes et d’étudiants, et lutte pour une culture de l’extrême-gauche qui aborde les nouveaux problèmes de l’époque en tant que condition préalable et/ou corrélat d’une extrême-gauche politique forte.

Quelques considérations finales sur la question de la culture de l’extrême-gauche. Il y a dix ans, Horacio González, après des élections législatives au cours desquelles le FIT avait obtenu un bon résultat (dans les limites d’une force minoritaire), nous a fait remarquer que l’enracinement de l’extrême-gauche dans notre société nationale était encore faible. Bien que le développement du travail théorique, idéologique et politico-culturel du PTS (et, dans une moindre mesure, celui d’autres forces du spectre de l’extrême-gauche) tente de contribuer à résoudre ce problème, il est clair qu’il y a une disproportion entre la portée de notre voix et celle de l’idéologie pro-capitaliste sous ses nombreuses variantes. L’influence idéologique et culturelle - telle que la concevait Gramsci - fait partie du rapport de forces entre les organisations politiques. En plus des batailles qui se poseront dans l’immédiat, nous devons réfléchir à ce problème à moyen terme, en cherchant à renforcer la lutte des idées, ainsi que le développement d’espaces d’organisation politico-culturelle pour opposer aux idées de l’individualisme néo-libéral ultra-réactionnaire celles de la fraternité, de la camaraderie et de la solidarité humaine, qui sont à la base du communisme en tant que projet de société.


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