L’AG était une « première ». La première, en tout cas, en ce mois de mobilisation, et elle affichait « complet ». Appelée par la CGT Spectacle et par la Coordination des Intermittents et des Précaires, elle a réuni musiciens, éclairagistes, comédiens, accessoiristes, assistants, bref, tout ce qui fait le monde de l’intermittence.

Au cours de l’AG, les questions ont fusé à propos de ce que la Loi apportera en termes de mauvais coups supplémentaires pour leur statut. Beaucoup d’inquiétude, donc, mais aussi une réelle volonté de se battre. Nombre d’intermittents, d’ailleurs, soulignaient, en prenant la parole, qu’ils souhaitaient rejoindre la Nuit Debout, à République. C’est ce qu’ont fait un certain nombre après la clôture de l’AG.

En cours de réunion, une délégation d’étudiants en lutte de Paris 1 a été invitée à prendre la parole pour rendre compte de la construction de la mobilisation depuis le 9 mars. Soulignant la nécessité de faire converger les bagarres, de partager les dates de manif, proposition a été faite de faire des cortèges et des actions en commun, à commencer par la journée d’action interfacs prévue pour jeudi 7.

Rendez-vous a été pris, donc, pour les toutes prochaines échéances, au côté des autres secteurs en lutte.