Ici comme ailleurs, libérez toutes les Jacqueline Sauvage

Devenu un symbole des violences faites aux femmes et de la complicité de la justice a l’égard des agresseurs, le cas de Jacqueline Sauvage aura marqué cette journée internationale contre les violences faites aux femmes. Une justice qui, la veille encore, refusait sa demande de libération en appel.

Pour qu’il n’y ait plus de Jacqueline Sauvage, c’est un front uni en faveur de sa libération que les féministes ont montré ces derniers mois, mais sans parvenir à rassembler largement autour de cette revendication qui touche des milliers de femmes aujourd’hui. Au cœur de la manifestation, un autre slogan, venu de plus loin celui-ci, y faisait écho : Ni Una Menos. Pas une de moins parmi nous. Pas un féminicide de plus, pas un viol de plus : assez d’impunité !

De nombreux cortèges étaient présents entre Bastille et République : collectif contre le viol, Osez le féminisme, CGT, Solidaires, Alternative libertaire, NPA, collectif féministe révolutionnaire... A nouveau cette année, c’est aussi la présence de gros cortèges de femmes racisées, représentant les femmes kurdes et les femmes latino-américaines (au sein d’Alerta Feminista) qui aura été notable, preuve à nouveau de la nécessité d’un féministe antiraciste, anti-impérialiste.

Du harcèlement au travail au harcèlement de rue, jusqu’aux agressions sexuelles aux féminicides, la lutte continue contre le patriarcat et les institutions capitalistes à son service !