Mercredi 20 septembre à Rennes, une cinquantaine de lycéens se sont réunis à l’université de Rennes 2, à l’occasion de la première Assemblée Générale Inter-lycée de l’année. Ce cadre de réunion, impulsé lors du mouvement des retraites pendant lequel il a regroupé des lycéens en lutte de nombreux établissements, a été réactivé à la rentrée pour coordonner la riposte face aux nouvelles attaques du gouvernement.

L’Assemblée Générale s’est ouverte par un tour de table des différents établissements représentés et de la dynamique de mobilisation à la rentrée : au lycée Jean Macé, Bréquigny, Zola, ou encore Victor et Hélène Basch, des actions et réunions ont d’ores et déjà été impulsées par des lycéens mobilisés. Dans la discussion, plusieurs d’entre eux revenaient sur les offensives multiples du gouvernement à l’encontre des jeunes : de la mesure sexiste et islamophobe quant à l’interdiction des abayas à la généralisation et l’obligation du SNU, en passant par la précarité croissante chez les étudiants, mais aussi chez les lycéens.

Pour Mathurin, lycéen à Jean Macé et militant au Poing Levé, « réussir à maintenir la coordination de différents cadres d’auto-organisation dans les lycées c’était un enjeu important, car le gouvernement lui s’organise pour nous imposer ses politiques racistes, répressives et précarisantes ». Et face à Macron et Gabriel Attal qui veulent faire taire une jeunesse dont la colère se radicalise, les lycéens mobilisés de Rennes ont appelé à rejoindre la manifestation contre le racisme d’État et les violences policières, tout en discutant de la nécessité de rejoindre la mobilisation du 13 octobre.

Une première réunion qui en appelle d’autres. A l’heure où le gouvernement cherche à faire rentrer les lycéens dans le rang et à leur imposer un projet de société réactionnaire et anti-social, les lycéens de Rennes envoie un message clair : ils sont déterminés à préparer la riposte.