C’est donc le mois qui a suivi l’élection d’Émanuel Macron à la présidence du pays que Bendalla a obtenu cette habilitation, motivée par sa hiérarchie, suite à une procédure d’enquête menée par la DGSI.

Selon le code de la défense, la classification secret défense est « réservée aux informations et supports dont la divulgation est de nature à nuire gravement à la défense nationale ». Une information de plus qui va dans le sens de confirmer l’existence d’une sorte de « police parallèle » pilotée par le chef de l’État, ayant des prérogatives allant bien au-delà de la simple sécurité personnelle du président.

En outre, et alors que le premier ministre et le préfet de Paris se dédouanent de toute responsabilité sur l’Élysée, cette nouvelle tend une fois de plus à démontrer l’implication directe des services de police dans la création de cette organe, qui a visiblement été une des premières décisions d’Emmanuel Macron une fois au pouvoir. Comment Colomb n’aurait-il pas pu être au courant, la DGSI dépendant directement de son ministère ?

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