« Depuis ce matin, à 5h le piquet, il y a beaucoup de monde, 150 personnes, avec la fanfare invisible venue pour le piquet » explique notre correspondant. « Il y a beaucoup de grévistes présents sur le piquet, plus que d’habitude, environ 70 grévistes », continue-t-il pointant un sursaut de mobilisation pour ce 17 décembre.

Si la police est intervenue tôt ce matin, « ils n’ont pas réussi à nous déloger », explique-t-il. « on a pris quelques coups, mais ils se sont fait débordés, on a tenu avec la foule dense de soutien présents ». Ensuite, il y a eu un « deuxième round ». « Ils ont appelé des renforts : ils sont venus bouclier casqués, excédés, ils ont tapé, des coups de matraques, un étudiant a pris un coup de matraque dans le nez », explique-t-il. « C’est la flaque de sang qu’on voit circuler sur les réseaux sociaux ». « Une étudiante s’est faite interpellée. Elle s’est jetée sur lui pour le protéger ».

Un gréviste excédé mais déterminé a interpelé sa direction : « C’est ça le prix pour faire sortir 20 bus ? », lance-t-il. Face à cette terrible répression, la détermination reste plus que jamais est au rendez-vous. Voilà, comment le gouvernement et ses forces de police veulent imposer leur trêve de Noel par la force de la matraque.