Rexroth, une filiale de Bosch, voulait effectuer 450 millions d’euros d’économie dont 19 millions d’euros sur le site de Vénissieux en 3 ans. Pour cela, la direction souhaitait délocaliser la distribution hydraulique qui représente 185 emplois. Mais elle souhaitait également aller plus loin : elle avait prévu de délocaliser l’ensemble de la production en Turquie et en Chine dès 2018.
 
Après 2 semaines et demi de grève et le blocage du site pour empêcher les sorties de livraisons, les salariés ont pu assurer une production au moins jusqu’en 2020 avec aucun licenciement sec et un effectif minimum de 270 personnes. Les départs seront limités à des mesures d’âge et des départs volontaires. Ils concerneront entre 60 et 70 personnes.
 
Grâce à la lutte, les ouvriers ont pu obtenir une victoire partielle. Bien que la direction ait probablement encore en tête la délocalisation, cette grève montre que les fermetures d’usine ne sont pas une fatalité et que par la lutte les ouvriers peuvent les empêcher.