Mobilisons-nous le 15 septembre, la loi travail, c’est toujours non !

Loi travail, on continue

Abroger la Loi Travail, c’est nécessaire, c’est possible !

En favorisant la précarisation de l’emploi (facilitation des licenciements économiques, conditions de reprise des entreprises, plans défensifs et offensifs de maintien de l’emploi,...) et en bloquant les salaires (majoration des heures supplémentaires, aménagement du temps de travail, forfaits jours,...), la loi El Khomri est une régression historique pour les salariés et les jeunes car inefficace économiquement.

Le gouvernement a beau dire, il a beau faire : à juste titre 71 % des Français rejettent cette loi et 55 % jugent que les syndicats ont raison de continuer le combat.

Renouer avec le progrès social impose de rompre avec les politiques d’austérité, de dumping social, de déréglementation du Travail, du gel et des bas salaires et de casse des services publics.

ÇA SUFFIT, HAUSSONS LA VOIX !

Pour autant, rien n’est encore fait, rien n’est encore joué. Pas moins de 127 décrets sont à prendre pour inscrire dans le réel cette loi absurde économiquement et abjecte socialement.

Cela légitimise la mobilisation, l’encourage et doit convaincre d’y prendre part pour empêcher l’application d’une loi qui n’a jamais fait l’objet d’un vote par les députés mais d’un passage en force à coup de 49-3 et d’une promulgation au cœur de l’été…

Le combat pour l¡¦abrogation du Contrat Premier Embauche (CPE) pourtant également publie au Journal Officiel montre que cela est possible.

Réduire le temps de travail, augmenter les salaires et les pensions permet de vivre mieux et dope la croissance ...

De l’argent, il y en a mais pas dans les bonnes poches. En 2016, les actionnaires devraient se partager quelque 1 028 milliards d’euros, soit la moitié de la richesse produite dans l’Hexagone. Championne d’Europe, la France se distingue à ces olympiades du fric et de la finance.

L’ONU et l’OIT ont rendu leur rapport :

L’article 2 de la loi « travail » est un affaiblissement de la liberté syndicale et de la négociation collective à l’encontre des principes des conventions 87 et 98 de l’OIT.

Les dispositifs proposés dans l’ensemble de la loi « travail visant à accroître la flexibilité du marché du travail auraient pour effet la précarisation du travail et la diminution de la protection sociale du travailleur, ce qui est contraire aux textes fondamentaux de l’ONU.