Depuis le début de la présidentielle, Anasse Kazib subit un traitement manifestement discriminatoire dans la campagne. A l’image de cette invisibilisation médiatique, devenue encore plus explicite dans la dernière phase de la campagne, alors que les temps de parole sont désormais officiellement comptabilisés de même que les parrainages validés.

En ce sens, cette semaine, Anasse Kazib dévoilait les chiffres de son invisibilisation. En janvier, le cheminot n’a eu que 2 minutes de temps de parole sur les télés et les radios, loin derrière la quasi-totalité des candidats. Ainsi, Anasse Kazib comptabilise en janvier 2 secondes de temps d’antenne dans les médias par parrainage validé contre 17 minutes par signature pour Christiane Taubira… Pas invité, Anasse Kazib est souvent directement évincé des infographies des médias.

A ce véritable boycott des médias s’ajoute des pressions très fortes contre la candidature du cheminot. Celles-ci émanent notamment de l’extrême-droite qui ne recule devant rien pour salir le candidat ; et multiplie les offensives et menaces. Plus récemment, des pressions de la police se sont ajoutés au tableau avec l’ouverture d’une enquête et la convocation par la police de Anasse Kazib pour « faits d’organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration ». Une véritable intimidation politique !

Tous ces obstacles convergent pour faire obstacle à la candidature du seul nouveau visage de cette présidentielle, et le priver des 500 parrainages nécessaires pour être sur la ligne de départ. Dans la dernière ligne droite de la recherche de parrainages, dénonçons ces pressions et tweetons toutes et tous massivement le #500SignaturesPourAnasse ce dimanche à partir de 20h.