Source du communiqué : site du NPA

Devant les nombreuses réactions d’indignation suscitées par ce tweet haineux, le responsable du Rassemblement national dans le Val-de-Marne l’a effacé, mais cela n’enlève rien à la gravité de ses propos, si représentatifs de la pensée profonde d’une extrême droite qui essaie pourtant de cacher ses velléités fascisantes derrière une apparence « dédiabolisée ».

Anasse est un cheminot et un militant syndical reconnu dans la SNCF et en dehors, grâce à son rôle dans la mobilisation contre la réforme des retraites et à ses passages médiatiques. Il est également membre de la direction nationale du NPA. Il fait partie avec Assa Traoré, Danièle Obono, ou encore Taha Bouhafs, d’une génération de militants héritiers de l’immigration qui suscitent régulièrement les foudres de l’extrême droite.

Ce n’est pas la première fois qu’il se fait attaquer, et les mêmes pseudo-journalistes de Valeurs Actuelles qui dépeignent aujourd’hui Danièle Obono en esclave, l’accusaient d’être un « islamiste » au moment du mouvement des retraites. Mais avec ce tweet contenant une menace de mort de la part d’un responsable politique du Rassemblement national, une ligne vient d’être franchie.

Le NPA tient à dénoncer ces menaces de mort raciste d’une extrême droite qui bénéficie toujours plus de la bienveillance de la classe politique et des grands médias, et appelle à entourer notre camarade Anasse Kazib de la plus grande solidarité face aux attaques et menaces racistes de l’extrême droite.

Montreuil, le 31 août 2020.