La Mairie accuse Arnaud d’avoir brûlé des pneus, quand à la SNCF, elle accuse deux lycéens de descente sur les voies et les deux autres de dégradation de matériel. Aucun doute, de vrais dangers publics ! Des arrestations qui ne sont pas sans rappeler celle du jeune lycéen condamné à de la prison pour avoir jeter un œuf. En fera-t-elle de même avec le CRS qui a plongé le journaliste indépendant dans le coma durant plusieurs jours ?

Ce matin, ils sont une cinquantaine, certains venus depuis Paris, à s’être réunis devant le Palais de Justice d’Amiens pour exiger leur libération immédiate et sans poursuites. En ce jour de mobilisation nationale massive sur Paris, les intimidations vont bon train, à l’image des interdictions de manifester imposées ces derniers jours à près de 130 personnes, dont des cheminots.

Ils peuvent emprisonner certains d’entre nous, mais ils ne peuvent pas censurer la colère ! Ce matin les cheminots démontrent une nouvelle fois que notre réponse sera toujours le Tous Ensemble !