Les images terribles ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux du monde entier. D’après les estimations disponibles à l’heure actuelle, près 500 Gazaouis ont été tués dans le bombardement de l’hôpital Alhi Arab ce mardi. Une frappe de l’armée israélienne qui a visé un hôpital situé en plein centre-ville de Gaza d’après Reuters et l’AFP, tuant aussi bien personnels de l’hôpital et les patients que les civils réfugiés dans l’enceinte du lieu.
The death toll has already risen to over 500 Palestinians killed, including staff, patients and civilians who took refuge inside the hospital following Israel's 'evacuation order'.
Five hundred Palestinian lives wiped out by a single Israeli attack. https://t.co/VOso0C58SH
— Al-Mezan الميزان (@AlMezanCenter) October 17, 2023
Dans l’heure qui a suivi, le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé un « massacre » et décrété un deuil national de trois jours. Après cette attaque sanglante, qui intervient à la veille d’une visite en Israël du président américain Joe Biden, le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré « ne pas encore disposer de tous les détails ». « Nous allons regarder. La frappe a eu lieu il y a peu de temps […] il est difficile d’évaluer immédiatement » la situation.
D’autant plus que l’attaque intervient quelques heures après le bombardement par Israël d’une école de l’ONU. « Il n’y a plus d’endroit sûr à Gaza, même pas les infrastructures de l’ONU », déclarait le même jour l’Unrwa, une agence de l’ONU. D’après un bilan temporaire, au moins six personnes auraient été tuées dans les bombardements israeliens, alors que depuis le début de l’offensive d’Israël contre Gaza l’école était devenue un abri regroupant plus de 4000 personnes. « C’est scandaleux et cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils », a dénoncé l’Unrwa dans un communiqué.
🛑 At least 6 people were killed this afternoon when an @UNRWA school was hit in al-Maghazi refugee camp.
This is outrageous & it again shows a flagrant disregard for the lives of civilians.
No place is safe in📍#Gaza anymore, not even @UN facilities.
⬇️https://t.co/9yh38bCqvk— UNRWA (@UNRWA) October 17, 2023
Après l’utilisation de phosphore blanc par l’armée israélienne contre la population palestinienne, le largage en 6 jours de 6000 bombes sur une zone de 365 kilomètres carrés, les coupures d’eau et d’électricité ou encore le bombardement lundi de l’avant poste de Rafah par lequel devait transiter des aides humanitaires, ces nouvelles destruction d’infrastructures civiles et humanitaires par les forces israéliennes prouvent que c’est bien un massacre colonial soutenu et couvert par les puissances impérialistes qui est en cours à Gaza.
Un massacre qui a déjà fait au moins 3000 morts depuis le début des frappes israéliennes le 7 octobre, avec la complicité des puissances impérialistes, face auquel il faut exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien, menacé d’un véritable nettoyage ethnique à Gaza.