En 2018, on ne pensait sans doute plus voir cela : la police montée sur des chevaux chargeant des manifestants. Pourtant, dans le 3ème arrondissement de Paris, près de la rue Turbigo, la police montée a chargé, armée entre autres de gazeuses. Les Gilets Jaunes ont dû reculer face à la charge.
Dans la rue Réaumur, des manifestants ont brisé du verre afin de ralentir les chevaux, victimes collatérales de la répression.

L’utilisation de chevaux par les forces de répression permet d’avoir une meilleure vision mais surtout d’effrayer par la carrure de l’animal, le bruit des sabots et la vitesse d’approche. Il est à noter que les coups, portés de plus haut sont plus violents. La police montée est une arme qui peut être redoutable.
Une unité de répression qui devrait disparaître. Elle a déjà fait couler le sang dans les manifestations du XIX ème siècle où la lutte des classes était intense. Ce n’est donc pas anodin qu’en plein mouvement des Gilets Jaunes et dans cette période pré-révolutionnaire, Macron et ses forces de répression ressortent les bonnes vieilles méthodes.