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En témoignent les 6 axes stratégiques qui étaient définis dans le dossier et qui ne recouvrent aucun champ des sciences humaines et sociales. De même, l’UT serait dirigée par un CA de 30 membres, comprenant 4 étudiantEs pour en représenter 70 000, et pas moins de 13 personnalités extérieures issues du monde de l’entreprise, de laboratoires de recherche et pouvoirs publics locaux. Cette instance serait en charge de gérer un budget unique pour l’ensemble des filières et des programmes de recherche. Au delà de ça, le statut juridique de la nouvelle entité restant flou, les risques de créations de nombreuses filières sélectives, de disparitions de filières, voire d’augmentation progressive des frais d’inscription sont bien réels.

C’est face à cela que de nombreuses organisations syndicales et de collectifs se sont levées. La campagne de mobilisation et la bataille politique ont été enclenchées il y a près d’un an pour aboutir à cette consultation mise en place par la présidence de l’UT2J. Et le résultat est sans appel : 62% des personnels et plus de 90% des étudiantEs opposéEs au projet avec une participation historique de ces dernierEs (près de 15%) ! La communauté universitaire du Mirail se prononce donc en faveur d’une université ouverte à touTEs, sans sélection ni élitisme. Le NPA a été et reste partie prenante de cette mobilisation et se battra pour faire respecter ce vote dans les jours qui viennent, en particulier pour exiger que le Conseil d’Administration de mardi 12 décembre à 9h se positionne pour le retrait du projet, selon le mandat clair envoyé par les étudiantEs et personnels de l’UT2J. En ce sens, nous nous joindrons au rassemblement de mardi 8h30 devant le bâtiment de la présidence.