Crédits photo : DAMIEN MEYER / AFP

Il y a quelques jours, une affaire a fait remuer la toile : un enseignant de l’Inseec, une école de commerce de Paris, avait oublié de couper son micro après un cours, et avait affirmé à un interlocuteur : « les pires étudiants sont les Blacks ». La personne lui avait répondu : « les Blacks sont terribles ». Une étudiante était alors intervenue, s’indignant : « on a assez entendu de votre conversation. Je ne sais pas si c’est fait exprès. Je ne peux plus. » Elle avait par la suite envoyé un mail à l’assistante pédagogique de l’école de commerce et l’enregistrement de la conversation avait été diffusé sur les réseaux sociaux.

Peu après, la direction a réagi dans un communiqué annonçant la mise à pied de l’enseignant. Si cette fois-là, la direction a décidé de prendre des mesures, il n’est pas étonnant que nombre de professeurs racistes, sexistes, ou homophobes continuent d’exercer leur métier en toute tranquillité, à l’image de ce professeur de Paris 1 qui avait comparé le mariage gay à de la zoophilie.