Source : site de Lutte Ouvrière

04/04/2019

Toutes les listes qui se présenteront effectivement seront présentes à ce débat télévisé sauf celle qui se place du point de vue des exploités. La justice, qui en début de semaine a obligé France 2 à inclure trois autres participants à son débat, a fait le choix, en ce qui concerne Lutte ouvrière, de laisser trainer l’affaire pour ne pas remettre en cause la décision de la chaîne de télévision publique. Quant au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), en refusant d’intervenir, il a conforté lui aussi l’attitude de France 2.

Ce sont des choix de classe. La liberté d’expression ? Les médias et la justice montrent ce qu’il en est réellement : seul le parti représentant les intérêts des travailleurs n’y aura pas accès.

Il n’y a pas à s’en étonner. Toute la société fonctionne ainsi. Elle déroule le tapis rouge aux plus riches, à ceux qui dominent et à ceux qui les servent. Quant aux travailleurs qui font tout tourner, ils n’existent même pas. Ils sont invisibles, censés se taire et subir. La justice et les médias sont le reflet de cela. Derrière leur prétendue neutralité, ils masquent la dictature du capital.

Lutte ouvrière cherche à utiliser tous les moyens légaux pour faire entendre ses idées. Mais nous savons que ces moyens ne sont pas les nôtres. Et c’est sur la capacité des travailleurs et des couches populaires à faire circuler les idées d’émancipation que nous comptons. Et pour se révolter, les travailleurs ne demanderont la permission ni aux médias, ni à la justice.

Lutte ouvrière