Ils sont venus essentiellement pour protester contre le Front National et ses idées xénophobes et réactionnaires avec des pancartes « Barrons la route à l’extrême droite » ou « Toujours anti fasciste » et scandant des slogans comme « Marine, rends l’argent ! », faisant référence aux emplois fictifs au parlement européen. De nombreux médias ont relayé la vidéo de ce rassemblement, dont le quotidien L’Express :


Marine Le Pen chahutée en fin de campagne par LEXPRESS

La police barrait l’accès à la cathédrale devant laquelle Le Pen est arrivée accompagnée de Nicolas Dupont-Aignan, son nouveau soutien. Elle était aussi accompagnée de Thierry Maillard, ex-figure locale du FN condamné à 2 ans de prison ferme pour trafic d’armes. Elle déclare qu’elle ne savait pas qui il était.

Contrairement à ce qu’elle déclare sur Twitter, il ne s’agit pas des soutiens de Macron ni de « gauchistes ne respectant pas l’histoire de France » (comme le dit Nicolas Dupont-Aignan), mais de lycéens et de jeunes s’étant mobilisés spontanément contre le Front National et ayant appris aujourd’hui sa venue à Reims (dont même l’AFP n’a été mise au courant que ce matin). La candidate d’extrême-droite a d’ailleurs dû se réfugier dans la cathédrale, puis s’enfuir par une porte dérobée.

Ce rassemblement spontané montre bien qu’une partie de la jeunesse est prête à s’opposer au FN et ses idées racistes et réactionnaires.