Il y a environ un an, l’usine Buitoni de Caudry se retrouvait au cœur d’un scandale sanitaire mettant en cause la présence de bactéries (E.Coli) dans leurs pizzas. Après plusieurs cas d’intoxications alimentaires causant la mort de 2 personnes, cette dernière décida de suspendre son activité. Suite à cette suspension, ce jeudi 30 mars, la direction et les syndicats se sont réunis et ont décidé de fermer définitivement l’usine, laissant derrière eux 140 salarié·e·s sans emploi.

Des fausses promesses de la direction

Pour tenter d’éteindre la colère des salarié·e·s licencié·e·s, la multinationale a promis qu’« aucun licenciement ne sera notifié avant le 31 décembre 2023 ». Des paroles en l’air qui n’améliorent en rien le sort des travailleurs·ses qui seront malgré tout confronté·e·s au licenciement. Nestlé affirme également être prête à « s’engager en parallèle à lancer un processus de recherche de solution de reprise solide et pérenne pour l’usine » ce qui est cocasse lorsqu’on sait que la fermeture de l’usine Tetra à Toulouse a causé le licenciement de 120 salariés.

Alors que le chiffre d’affaire de Nestle s’est élevé à près de 100 milliards d’euros en 2022 selon lsa, la multinationale préfère fermer des usines et mettre à sa porte plus d’une centaine de salariés·es plutôt que d’améliorer les conditions de travail de ces derniers.

Pour palier à cette offensive du patronat, les salariés·es concernés·es se sont rassemblés·es devant l’usine pour protester contre la fermeture et leur mise à la porte.

Zéro licenciement

Dans une période où l’inflation bat son plein, où le gouvernement enchaîne ses offensives anti-sociales, où les mobilisations sont de plus en plus massives et importantes, où les travailleurs·ses de tout le pays se battent jour après jour pour de meilleures conditions de vie et de travail, le patronat marche main dans la main avec le gouvernent en fermant des usines.

Les salariés·e·s se retrouvent sans emploi et sans revenu, laissant leur familles dans la précarité. La solution réside dans la multiplication des grèves et des assemblées générales pour y créer des espaces d’auto-organisation. L’avenir et les conditions de travail des ouvriers·es doivent être entre leur propres mains.