Les images de Geneviève Legay, militante à ATTAC de 73 ans, grièvement blessée par une violente charge policière à Nice au cours de l’acte 19 à Nice, ont fait le tour de la toile. Elle est rapidement devenue le symbole du tournant répressif opéré par le gouvernement et de ses conséquences. On ne compte plus aujourd’hui le nombre de blessés, de mutilés, causés par la police de Macron.

Tandis que le hashtag #GenevieveLegay devenait viral sur Twitter, à Nice un rassemblement de soutien et d’hommage à cette manifestante septuagénaire s’est organisé ce lundi soir. Fort symboliquement, c’est sur la place Garibaldi, lieu même où elle a été victime de la répression policière, que se sont rassemblés plus de 300 manifestants.

Gilets jaunes évidemment, mais aussi militants syndicalistes et diverses organisations politiques de gauche, étaient présents lors de ce rassemblement. Si les hommages et les messages de soutien se sont multipliés, ce rendez-vous a également été l’occasion de faire entendre la colère contre le tournant répressif du gouvernement, au son du slogan« On ne nous enlèvera pas le droit de manifester » ou encore « Estrosi, démission ! ».

Cette affaire et le tollé qu’elle suscite est une nouvelle épine dans le pied de Macron et ses sbires, qui ne sait plus comment mater la colère sociale qui s’exprime autrement qu’en envoyant sur les manifestants ses forces de répression, avec gaz, grenades et matraques, et même l’armée.

Face à cette stratégie de la matraque pour faire « régner l’ordre », le rassemblement en hommage à Géraldine Legay mais également toutes les initiatives en soutien aux centaines de victimes de la répression d’État sont une démonstration de force : la peur doit changer de camp.