Leur solution n’est pas la nôtre

Pour construire ses 20 000 voitures supplémentaires prévues au calendrier 2015, et rétablir ses profits au niveau de la concurrence, Carlos Tavarez et les membres du directoire de PSA sont prêts à tout. Faire payer les travailleurs en augmentant productivité, flexibilité et précarité est leur seule « solution », qu’ils tentent de nous imposer.

Ce qu’ils veulent imposer : travail obligatoire le samedi, passage en mono-flux, le tout accompagné de suppressions de postes qui touchent les plus précaires, (450 intérimaires et salariés en CDD), et tout cela à coup de répression syndicale. Le tout est encadré par le « dialogue social » avec la collaboration des directions syndicales (hors CGT). Non leur solution n’est pas la nôtre !

De nouvelles réactions à PSA Mulhouse pour dire stop !

La réponse de la direction à notre débrayage de ce mardi, suite au comité d’entreprise, a été claire : « On trouvera des solutions individuelles pour chacun », autrement dit diviser pour régner.

Face à cette nouvelle attaque, la CFDT demande à ce que les ouvriers qui ne souhaitent pas travailler ce samedi 20 juin soient entendus. Autrement dit, ils donnent le bâton pour se faire battre ! La CFTC et FO n’ont, pour leur part, rien dit, validant de fait la politique de la direction. La CGT appelle, quant à elle, à embaucher les travailleurs précaires : « S’ils veulent plus de voitures, qu’ils embauchent les intérimaires et qu’ils nous laissent tranquilles les week-ends ! »

Que ce soit sur le site de Mulhouse, de Tremery en lutte contre les samedis gratuits et imposés, de Rennes où 700 ouvriers ont débrayé le 2 juin à l’appel de la CGT et de la CFDT, contre la suppression de la prime d’équipe, ou sur tous les autres sites de PSA en France et à l’étranger, nous devons dire non au travail gratuit et imposé, les samedis, dimanches et jours fériés. Pour l’embauche de tous les précaires et sous-traitants, pour l’augmentation généralisée des salaires !

16/06/2015