La manifestation commençait tranquillement. Les cortèges se préparaient, s’organisaient petit à petit. Même si la journée avait commencé avec une forte répression lors du blocage du port de Gennevilliers, les manifestant-e-s qui rejoignaient leur cortège n’auraient pas pu imaginer qu’ils allaient respirer autant de lacrymos.

Même face à une manifestation pacifique, les CRS étaient bien préparés, avec une attitude qui était loin d’être sympathique vis-à-vis des manifestants.

Entourés par ces chiens de garde de l’ordre, les manifestants continuaient à avancer. Mais la manifestation s’arrête pas très loin de Denfert-Rochereau. Les responsables sont toujours les mêmes.

Si la manifestation a continué à avancer, c’est par la détermination des manifestant-e-s qui exigeaient aux CRS de partir. Ou peut-être grâce à la baguette magique de ce manifestant ?

Cependant l’escorte policière était toujours présente. Et les CRS nous le faisaient savoir

Mais, arrivée à la Gare d’Austerlitz, la manifestation s’arrête pendant un bon moment.

Après tant de provocations policières, après autant de tensions, les affrontements finissent par éclater. Lacrymos et grenades d’un côté, pavés de l’autre.

Les manifestants résistent et renvoient les lacrymos aux CRS, qui n’ont pas l’air d’apprécier.

Le calme à l’air de regagner la manifestation. Tous les CRS ont l’air de se calmer, sauf un.

Son tir de lacrymo avait pour objectif... des photographes assis-e-s par terre. Un peu plus loin, un petit groupe de gendarmes n’avait pas l’air de trop s’amuser.

Les manifestant-e-s faisaient usage de tout ce qu’ils-elles trouvaient pour éviter la charge des CRS.

De l’autre côté du pont, les CRS réussissent à diviser en deux les manifestants.

Ils gazent d’un côté.

Puis de l’autre.

Les manifestant-e-s sont donc obligé-e-s de passer par le nuage de lacrymo.

Après quelques centaines de mètres, l’ambiance à l’air de se calmer. Bien sûr, certains centres stratégiques sont fortement protégés.

Et la manifestation est suivie du ciel jusqu’à son arrivée, Place de la Nation.

Un fois sur la place, tout à l’air de se calmer à nouveau. Mais la BAC décide d’interpeller des manifestants.

La démarche est risquée et ils sont obligés de partir plus rapidement que prévu. Ils profitent pour arroser de manifestants qui avaient besoin de se rafraîchir après une longue manifestation. Voilà un vrai service publique.

La répression continue donc sur place.

Et les manifestant-e-s résistent

Quand la situation se calme à nouveau, la BAC se balade tranquillement.

Mais les manifestant-e-s l’invitent à partir.