Des membres du personnel du cargo, des PNC (Personnel navigant commercial), des pilotes, des travailleurs de la DGI (Direction Générale Industrielle) Air France, des soutiens. Tous étaient là pour dire « Non aux sanctions », « Aucun licenciement » et « Non à la violence sociale » qu’impliquent les 2.900 licenciements chez Air France.

Pour le moment, la direction n’a pris aucune décision et elle évaluera encore si elle maintient la procédure ou si elle l’abandonne, ce qui semble très difficile. En effet, la direction d’Air France veut profiter de « l’affaire de la chemise » et du soutien reçu de la part du gouvernement pour frapper fort dès le début, dans une tentative d’intimidation face à la lutte de l’ensemble des salariés contre le plan social.

Cependant, les salariés d’Air France n’ont pas encore dit leur dernier mot et la lutte continue. Dans les prochains jours, d’autres salariés sont convoqués à un entretien préalable à une sanction. Des rassemblements de solidarité sont déjà appelés pour soutenir les travailleurs convoqués. La CGT Air France section DGI, Sud Aérien et FO Air France ont lancé un appel à la grève du 26 octobre au 2 novembre, jour du dernier entretien.