Si pour le gouvernement, l’éducation, la preuve par les faits, est loin d’être une priorité, ce n’est pas le cas pour les équipes enseignantes des lycées concernés ni pour leurs élèves qui se sont mobilisés. Lundi soir, à la bourse du travail de la place de la République à Paris, une AG organisée par le collectif "Touche pas à ma ZEP" avait lieu pour décider de la suite du mouvement, qui a déjà organisé une journée de grève, et faire un état des lieux de la mobilisation sur les lycées concernés.

La journée de grève du jeudi 29 septembre a été réussie, avec dans certains établissements comme au Lycée Prony, à Asnières, avec près de 80% de grévistes ou au lycée la Tourelle à Sarcelles avec 50% du personnel en grève.

La vaste majorité des trente établissements représentés (surtout du 92) a voté une nouvelle journée de grève pour le mardi 11 octobre avec des actions locales le matin et un rassemblement devant le ministère de l’éducation nationale à partir de 14h. Les syndicats CGT, SUD, FO et SNES étaient représentés. Il a beaucoup été discuté de la nécessité d’étendre la grève, notamment en se rendant dans les établissements pour discuter avec les collègues.

Les revendications sont, bien sûr, d’obtenir plus de moyens et des engagements précis sur un statut qui permettrait de compenser les difficultés de ces établissements.