Lundi matin, deux jours après les scènes d’insurrections qui ont fait trembler la police et l’exécutif dans toute la France, les mouvements de colère s’étendent de plus en plus et se répandent comme une traînée de poudre. Et cette fois-ci, c’est les lycéens qui entrent en action.

Ce matin, une centaine de blocage de lycée se sont déclarés dans le pays dont plus d’une quarantaine en région toulousaine. Les lycée Raymond Naves, Marcelin Berthelot, Saint Sernin et bien d’autres se mobilisent et s’organisent contre Parcoursup ,qui a laissé des milliers de lycéens sur le carreau en début d’année, mais aussi en soutien aux Gilets Jaunes !

Alors que plusieurs centaines de lycéens de différents établissements de la région sont venus manifester dans le centre-ville de Toulouse au son de « Macron Démission », le cortège s’est fait durement réprimer par les CRS, qui n’ont pas hésité à user de la lacrymo directement sur les lycéens mais aussi sur les passants. Après plusieurs tentatives des forces de répression de disperser les groupements lycéens, ceux-ci ont pu se reconstituer avec encore plus de détermination !

En effet, on a pu assister à la construction de barricade rue du Taur dans le but de résister face aux assauts incessants des CRS sur les lycéens qui manifestaient jusque là pacifiquement.

En réaction à la manifestation des lycéens, la compagnie de transport public Tisséo a, sur ordre de la préfecture, réduit la circulation des bus-tram-métro. Cette décision a pour effet d’empêcher aux habitants et aux étudiants des quartiers populaires autour de Mirail-Bagatelle de rejoindre la contestation. Les lycéens, qui ne s’étaient pas massivement mobilisés le printemps dernier, rentrent dans la danse, et profitent de l’étincelle des Gilets Jaunes pour exiger l’abrogation de la loi ORE !