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Communiqué des organisations étudiantes et du personnel de l'Université du Mirail

Toulouse. En pleine mobilisation, la présidence du Mirail et le rectorat font passer la sélection en master

Alors que l'université du Mirail est en lutte contre le projet de fusion des universités toulousaines, qui aurait entre autres conséquences la « professionnalisation » à partir du Master, la Présidence, notamment sous la pression du rectorat, cherche à appliquer au plus vite la loi votée en décembre 2016 sur la sélection à l'entrée du Master. Toutes ces réformes sont mises en place pour pallier au désengagement financier de l’État dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. L'application de la loi sur la sélection en Master passe par la mise en place d'une plateforme informatique recensant les capacités d'accueil de l'ensemble des Master nationaux, et via laquelle s'appliquerait le contingentement. Au Mirail, à la Commission Fomation et Vie Universitaire du jeudi 2 février, ces estimations de capacité d'accueil pour chaque filières ont étés présentées. Nombre d'élus y ont dénoncé la nocivité de cette loi et des pressions du rectorat pour qu'elle soit appliquée. Pour autant, a une majorité ridicule (1 abstention - 15 contre - 16 pour) face à une décision d'une telle ampleur, ces capacités d'accueil ont été validées lors du conseil, entérinant la mise en œuvre de cette réforme délétère. Nous relayons ci-dessous le communiqué que l'ensemble des organisations étudiantes de l'université (APIEM, Solidaires étudiant.e.s, Union des ÉtudiantEs de Toulouse, UNEF) ainsi que deux syndicats de personnel – Sud Education et la CGT - ont signé pour dénoncer ces résultats.

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Face à la sélection, défendons l’Université publique et ouverte à toutes et tous !

Nous refusons la politique de recrutement sélectif à l’Université. Nous défendons le principe d’une Université libre et ouverte à tous et à toutes.
Nous nous opposons à la méthode par laquelle cette sélection à été votée à l’UT2J, dans l’urgence, en milieu d’année universitaire, et sans aucune transparence ni travail de collaboration avec les étudiant.e.s. Qui plus est, sous la pression du rectorat et sans aucun impératif législatif.
Pour redonner à l’Université son but d’ouverture à tous et à toutes, nous proposons une logique inverse qui viserait à ne faire remonter aucune capacité d’accueil auprès du rectorat et à exiger les moyens nécessaires à l’accueil de l’ensemble des étudiant.e.s qui le souhaitent en master 1.

Liste des signataires : APIEM, CGT UT2J, Solidaires étudiant.e.s, Sud éducation UT2J, Union des ÉtudiantEs de Toulouse, UNEF Toulouse


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