Depuis 5 mois ils occupent le bâtiment A de l’université, plusieurs fois menacés d’expulsion par la présidente de l’université, une nouvelle date d’expulsion vient de leur être annoncé : le 17 juin. C’est dans ce contexte si particulier qu’ils ont souhaité réaffirmer leur lutte éminemment politique pour l’obtention des papiers, plusieurs moments forts ont ponctué cette conférence de presse.

« Honte au gouvernement français ! » qui expulse tous les exilés au nord de Paris en ce moment même sous prétexte des vacances et du tourisme.

« Le gouvernement cherche à diviser les migrants en deux catégories : ceux qui ont des problèmes économiques et ceux qui ont des problèmes politiques. Et ces problèmes politiques qui les a créé ? Et les problèmes économiques sont eux-mêmes des problèmes politiques. Le capital c’est en lui-même un problème politique. Tout le monde n’a pas a mené la lutte armée pour mériter la vie. »

« On n’a rien perdu et je n’ai pas envie de remercier la présidence de l’université parque que l’éducation c’est un droit ! Pouvoir être inscrit dans une fac, pouvoir avoir accès à l’éducation c’est un droit ! Moi j’ai choisi d’être étudiant de Paris8 et inscrire les 150 exilés serait le minimum de ce que peut offrir la présidence de l’université ! »