Décidément les mobilisations sociales collent au costard d’Emmanuel Macron. Hier, à la Haye, en plein discours de Macron des étudiants ont déployé une banderole dénonçant le « Président de la violence et de l’hypocrisie ».

Ce matin, en arrivant à l’Université d’Amsterdam, un homme a été brutalement plaqué et sol et immobilisé par les gorilles de la sécurité alors qu’ils chantaient « On est là » ! Malgré les clefs des agents de la sécurité qui le brutalisent et tentent de l’empêcher de chanter, l’homme poursuit de plus belle. Tout un symbole : malgré les frontières, même si Macron ne le veut pas, et ne s’y attend pas, « on est là ! ».

Signe de l’impact à l’international du puissant mouvement de grève qui dure depuis le 19 janvier, les chants de lutte traversent les frontières. Il peut être mis à l’actif de Macron, qu’à l’étranger en pensant à la France, on oublie les « croissants », les « bateaux-mouches » ou « voulez-vous coucher avec moi », mais qu’on connaisse désormais « tout le monde déteste la police » et « pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur » !

La lutte contre la réforme des retraites a reçu des témoignages de soutien de tous les coins du globe, et le courage et la détermination des travailleuses et des travailleurs ont été scrutées dans tous les pays. Les grèves pour des augmentations de salaire,contre des réformes anti-sociales, traversent toute l’Europe, dans ce qui apparaît comme un véritable printemps des grèves. L’avertissement est donné, dans tous les pays, les travailleuses et les travailleurs sont prêts à la lutte et tous rêvent d’imiter les grandes grèves qui paralysent la France et la Grande-Bretagne !