Après plus d’un an et demi de mobilisation, les Gilets Jaunes se sont réunis à près de 2000 à Rennes pour l’acte 66. Une nouvelle fois, le dispositif répressif était totalement hallucinant.

Alors que la manifestation devait partir de la place de la République, tout le centre-ville était bloqué par des policiers qui nassaient la manifestation afin de la diviser en différents cortèges.

Quelques minutes plus tard, alors que les manifestants essayent de démarrer, ils sont chargés par la police au canon à eau.

En réponse, le cortège contre-attaque et réussit à encercler la police qui doit reculer sur plusieurs dizaines de mètres, réprimant à l’aveugle sur le chemin.
De nombreux manifestants seront tabassés, coincés dans un escalier.

Comme l’explique Nantes Révoltée, de nombreux blessés ce samedi : "une jeune femme est touchée à la tête. Après une nasse d’une dizaine de minutes, elle est relâchée avec d’autres, choquée, en pleurs et le visage en sang. D’autres personnes sont interpellées ; le motif semble n’être rien d’autre que d’avoir porté la banderole, volée bien évidement par la même occasion par la police."

De même, la police réprime une fois de plus la presse militante indépendante, n’hésitant pas à attaquer au canon à eau ceux qui tentent de filmer.

Les manifestants ont, une fois de plus, montré leur détermination face aux violences policières, nombreux ont tenu jusqu’à la nuit. Et ceci n’est qu’une preuve de la fragilité du gouvernement dont la seule réponse qui trouve est de réprimer.