La scène s’est déroulée il y a plusieurs jours, le 16 avril, à Montreuil. On y voit un homme menotté les mains dans le dos arrêté par la police. Alors qu’il ne se débat pas, et qu’il est entouré de plusieurs policiers, un des policiers de la Bac prend le temps de lui donner de façon tout à fait gratuite un violent coup de genou dans le visage pendant que ses collègues maintiennent leur prisonnier immobile.

Un exemple de plus parmi d’innombrables témoignages, de l’impunité totale des forces de répression, qui dans les quartiers populaires comme dans les manifestations tuent et mutilent.

Pour cet acte 23 des Gilets jaunes, le deuxième depuis le passage de la loi dite « anti-casseurs » officialisant tout l’arsenal répressif déjà mis en place depuis plusieurs mouvements, les violences policières pleuvent encore une fois. En tout ce sont 60 000 policiers qui ont été déployés pour réprimer la manifestation. Et les interpellations s’élèvent déjà à 126 à cette heure selon la Préfecture de police, dont le journaliste Alexis Kraland.