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Répression policière

VIDEOS. Acte 48 : "Le premier qui ouvre sa gueule je trique", nouveau saut répressif à Toulouse

Pour cet acte 48 à Toulouse, à presque un an du début du mouvement des Gilets jaunes, un nouveau saut dans l'escalade de la violence de la part des forces de l'ordre.

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« Capitale nationale » de la mobilisation ce samedi, Toulouse - l’une des villes où le mouvement des Gilets jaunes a été le plus fort depuis bientôt un an - a été une nouvelle fois le théâtre d’une répression policière particulièrement dure. Pour les forces de l’ordre, il semblerait que 48 actes, ça commence à faire beaucoup ! C’est en tout cas ce que laisse penser le durcissement des violences à la fois physiques et verbales à l’encontre des irréductibles Gilets jaunes, dans un climat de haute tension.

Interdiction d’accès de la place du Capitole par la préfecture, important dispositif policier (350 policiers de Toulouse, mais aussi appelés en renfort de Bordeaux et Marseille), canons à eau, et même -on n’est jamais trop prudents !- un hélicoptère au-dessus de la ville : tout a été fait pour contenir et empêcher au maximum la manifestation. En effet, alors que le départ était appelé à Jean Jaurès à 14h, la place toulousaine a été massivement gazée dès le début d’après-midi, et le cortège dispersé à 14h30, ne laissant donc les manifestants défiler qu’à peine quelques minutes avant d’être violemment réprimés.

Parmi les cibles prioritaires de la police, les streets médics et les journalistes, chargés de protéger les manifestants pour les uns, et de visibiliser les scènes de violences pour les autres, ont ce week-end encore été particulièrement violentés, matraqués, et même menacés par les forces de l’ordre. « Si on vous revoie la semaine prochaine, on vous matraque au maximum » a ainsi déclaré un membre de la BAC aux Médics.

Des gazages, matraquages et passages à tabac de Gilets jaunes, aux moindres paroles adressées aux manifestants ou mêmes à des passants se retrouvant nassés, la tension des forces de l’ordre est criante, et exprime un objectif clair : écraser enfin ce mouvement qui pour eux a bien assez duré.

Alors que la contestation contre la politique du gouvernement s’élève, au delà des Gilets jaunes, dans tous les secteurs de la société, du mouvement écolo à la lutte conte la réforme des retraites, en passant par la grogne dans l’éducation nationale, on voit bien qu’il devient urgent pour le gouvernement et ses forces de l’ordre de faire rentrer chez eux les Gilets jaunes encore dans la rue, avant que ne se fasse dans la rue convergence bien trop dangereuse pour lui.

photo DDM, Michel Viala


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