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"On est venus à Paris parce qu’on croit à la puissance d’un seul et unique rassemblement en France, auquel la confédération CGT ne veut pas appeler. Un rassemblement contre la loi travail, contre les discriminations syndicales, pour demander la relaxe des Goodyear et des camarades d’Air France.

Là on arrive en fin de manif, tout se passait bien tout au long du trajet, c’était festif, et là ça gaze à tout va, on comprend même pas ! On est là, tranquilles, et ça gaze dans tous les sens. Aujourd’hui, encore, c’était calme. On n’a pas subi de provocation des forces de l’ordre de notre côté, mais en fin de manif il y a toujours du grabuge. On en prend plein, on sent la tension qui monte, on est encerclés par les CRS. Dans peu de temps ça va vraiment partir en vrille.

On est pour la grève générale. Là ça commence à prendre de l’ampleur. Les raffineries et les transports sont bloqués, dans toutes les régions ça commence à bouger. Il faut continuer, et si les manifestations ne suffisent pas et finissent en grabuge à chaque fois, il faut bloquer l’économie du pays. Et là ça va peut-être faire réagir les grosses têtes de l’Etat, en les touchant au portefeuille, les faire bouger."