Lors de la dernière « casserolade » à Nantes ce lundi soir, environ 500 personnes étaient présentes devant la mairie dans un esprit familial et festif pour contester la réforme des retraites ainsi que l’ensemble des politiques menées par Macron depuis le début de son quinquennat.

Alors que la manifestation se déroulait calmement, selon de nombreux témoignages recueillis par Contre Attaque, les forces de l’ordre chargent un petit groupe de manifestants aux alentours de 22h30 et tirent, avec l’aide d’un LBD, dans l’entrejambe d’un homme avant de l’interpeller.

Un manifestant témoigne auprès de Contre-Attaque : « J’étais présent hier soir lors de l’interpellation. Nous étions encore une quarantaine devant la préfecture à manifester pacifiquement avec de la musique. Tellement que la plupart des flics sont partis, il ne restait plus qu’une ligne à bloquer la rue de Strasbourg. Des policiers ont avancé très vite vers nous et ont couru. Un agent de la BAC a effectué une très violente balayette sur l’interpellé, et l’a projeté au sol alors qu’il ne représentait pas une menace. Je pense que le tir a été réalisé à ce moment-là mais je ne m’en suis pas rendu compte. La réponse était totalement disproportionnée car nous n’étions pas nombreux, et le tireur était forcément à proximité directe. Je peux confirmer que la manifestation était totalement pacifique. »

L’homme touché par le tir de LBD est alors transporté aux urgences et amputé d’un testicule pendant que des policiers montent la garde devant sa chambre, empêchant toute visite des proches. Ces violences systématiques sont l’œuvre d’une politique de terreur menée par la macronie qui veut à tout prix briser le mouvement de contestation contre la réforme des retraites, et, plus largement, contre un gouvernement extrêmement impopulaire.

Interdictions de manifester, arrêtés préfectoraux interdisant les « dispositifs sonores portatifs », réquisitions de grévistes, mutilations et tabassages sont la réponse du gouvernement à la contestation. Toute cette répression est accompagnée par les médias qui relaient sans faillir les récits policiers. En retour, notre classe doit être unie pour dénoncer les violences policières où qu’elles frappent, et s’opposer à la politique anti-sociale de Macron !