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Historiquement, le Real Madrid est le club du roi d’Espagne dont il est sociétaire. Cette année, bien que le club ait remporté la Ligue des Champions, le résultat dans le championnat espagnol est plus en demi-teinte avec une troisième place, derrière le FC Barcelone et l’Atlético Madrid, le grand rival, le club ouvrier et des quartiers populaires, De même que la coupe d’Espagne a aussi été remportée par le FC Barcelone alors que le Real avait été sorti en quart de finale. Un peu comme si la crise catalane s’était invitée dans le monde du sport.

Alors que le royaume d’Espagne est aux prises avec de nombreux problèmes internes, la décision de Zizou ouvre un nouveau front après ceux de Catalogne et les scandales de corruption qui éclaboussent le Parti Populaire au pouvoir. En effet, le parti de Rajoy est actuellement confronté à un mega-procès pour corruption à grande échelle qui a conduit un total de 351 années de prison pour 29 condamnations, ce qui pourrait conduire à une démission du Premier ministre. L’autre élément de cette crise est bien sûr le processus catalan qui polarise presque autant la société espagnole que l’opposition entre le Barca et le Real.