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Après la libération des manifestants du 11 mai

Toulouse. La BAC et Tisséo gazent et interpellent jusque dans le métro

Jusqu'à maintenant, dans la ville rose, la répression avait été moins forte qu'à Rennes, Nantes ou Paris par exemple. En tout cas dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail, contrairement à l'an passé lors du mouvement de révolte suite à la mort de Rémi Fraisse. G.Gorritxo

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Mais finalement, celle-ci avait fait un saut, notamment le 11 mai et 4 manifestants avaient été interpellés et gardés à vue

Le lendemain, sous la pression des nombreux soutiens devant le commissariat central, les 4 personnes ont été libérés.

Mais tout n’a pas été rose ce jour-là. Premièrement, et comme le dit très bien l’article de IAATA, il reste encore 2 camarades au Palais de Justice.

Deuxièmement, sans raison (si ce n’est vouloir nous faire passer le goût de la victoire), les flics chargent et gazent à François Verdier. Et alors que certains cherchent à se protéger dans le métro, on découvre alors un spectacle étonnant.

Comme on le voit sur la vidéo, la BAC agit conjointement au service Prévention de Tisséo (on voit au moins un agent de prévention ainsi qu’un chef d’équipe) pour réprimer les manifestants, sous les yeux des passagers qui leur crient d’arrêter.

Tout cela en suivant un scénario bien défini, en bloquant la fermeture des portes du métro le temps de l’affaire par exemple.

Ce travail conjoint n’est pas un hasard. En plus de la volonté de réprimer et provoquer ceux qui tiennent toujours le coup dans la mobilisation, qui n’acceptent pas le passage en force du gouvernement, Moudenc et ses flics ont une autre chose en tête : l’Euro 2016. Depuis quelques temps, les échanges entre les forces de répression et Tisséo se font plus fréquents, autour de ce thème, bien qu’avec toujours la même rengaine : éviter un attentat terroriste lors de l’Euro.

On voit avec cette vidéo à quoi sert en réalité l’augmentation dingue du "tout répressif", d’abord à museler la contestation.

Pour rappel, les forces de répression se disent fatiguées, épuisées même de leurs conditions de travail, et comptent manifester le 18 mai. Ce qui avait d’ailleurs provoqué des débats quant à la position à avoir.

Dans ce débat, certains auraient pu penser que si l’on n’est pas du même côté que les flics, pour les agents de prévention de Tisséo la question est plus complexe (agents dont une partie est notamment organisée syndicalement dans le syndicat FNCR, scission de Solidaires en 2015). Pourtant, avec cet exemple, la "Prévention" de Tisséo montre de quel côté de la barricade elle choisit de se placer...


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