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Assassiné froidement dans la nuit du 18 au 19 mars par des militants d’extrême droite après s’être interposé à un agression raciste, de nouvelles informations ont été révélées sur le meurtre de Frederico Martín Aramburu, ancien rugbyman argentin de réputation internationale. En effet, les militants du GUD (Groupe Union Défense), responsables de la mort du rugbyman, auraient passé la soirée avec un gradé de la police, plus précisément de la DRPJ (Direction régionale de la police judiciaire) selon Quinzemondial.

On se rappelle aussi le meeting de Zemmour à Villepinte où la police, la justice et l’extrême droite s’étaient alliés afin de réprimer les militants venus dénoncer les idées réactionnaires et xénophobes qui sont celles de l’extrême droite.

De plus, ce meurtre d’un athlète de renom, commis en plein Paris, en période présidentielle, a été accompli dans l’indifférence la plus totale. En effet, cet assassinat à caractère raciste n’a provoqué que peu de réactions, de la part des politiciens, tout comme des médias qui ignorent complètement cette affaire dramatique. Un deux poids deux mesures choquants qui tend à relativiser la violence des groupes d’extrêmes droites. En effet, Loïk le Priol était bien connu des services de police et de la sphère médiatico-politique puisque c’est le trésorier du micro parti Jeanne, créé en 2010 par des proches de Le Pen, qui a payé la caution de ce dernier par le biais de sa société Financière AGOS lorsque celui-ci a été arrêté pour actes de torture selon MediaPart.

Cette affaire dramatique montre, une fois de plus, le traitement médiatico-politique et policier complaisant dont bénéficie l’extrême droite. Un traitement à comparer à la répression et l’intimidation que subissent les militants de gauche, anti-racistes et défendant les musulmans.