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Les revendications des personnels continuent d’être les mêmes car c’est toujours Martin Hirsch, Directeur Général de l’AP-HP, nommé à ce poste pour sa « fibre sociale », qui est dans le viseur : contre l’allongement du temps de travail, la remise en cause des RTT, le chantage à la suppression de 4000 postes à l’AP-HP et les 25 millions « d’économie » sur le dos des hospitaliers, donc des patients.

Hirsch a bien tenté de manœuvrer, prétendant qu’il allait présenter à l’Intersyndicale de « nouvelles propositions », mais cela n’a pas marché. L’ensemble des organisations syndicales a rejeté ce texte bis. Parallèlement, Hirsch essaye de multiplier les mesures de pression voire de répression contre les éléments les plus déterminés de la mobilisationen menaçant de retraits de salaire avant la fin de du conflit, de mesures disciplinaires, en envoyant des huissiers sur les piquets de grève, etc.

Hirsch, cependant, n’est pas sûr de lui. Sa ministre de tutelle, Marisol Touraine, ne le soutient plus que du bout des lèvres, par ailleurs. Le 11 juin, jour de la nouvelle grève, le Conseil de Surveillance de l’AP-HP, présidé par Anne Hidalgo, la maire de Paris a ainsi été délocalisé « à titre exceptionnel » à l’Hôtel Scipion pour éviter le rassemblement de l’avenue Victoria, siège de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

La mobilisation est maintenue, néanmoins, dès le matin, à 10h, pour montrer combien les hospitaliers ne lâcheront rien jusqu’au retrait du Plan Hirsch. Par la suite, la manifestation entend se déplacer en direction de l’Elysée, pour donner de la voix. Une victoire de l’AP-HP, ce serait une victoire de l’ensemble des travailleurs. D’où la nécessité que la mobilisation du 11 juin soit un succès !