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Tous dans la rue

Ce samedi 12 mars, manifestation contre l’état d’urgence et pour la convergence des colères !

Damien Bernard La manifestation du 30 janvier contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité avait réuni 20000 personnes à Paris et des milliers dans toute la France. Organisé à l’appel du collectif « Nous ne céderons pas » et du collectif « Stop état d’urgence », ce premier succès devait en appeler d’autres. Entre temps, il y a eu la condamnation à la prison ferme des Goodyear, la loi El Khomri, puis la prolongation de trois mois de l’état d’urgence : autant de raisons de plus de manifester…

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Ainsi, ce gouvernement ne recule devant rien. Il a tombé le masque sur les migrants, puis a accentué sa politique raciste et la répression dans les quartiers populaires. Il tente de remettre en cause nos libertés démocratiques, puis s’en est allé en guerre en Syrie au nom de la « lutte contre le terrorisme ». Il fricotait déjà avec le patronat, imposant ses contre-réformes par le « dialogue social », ou en force avec le 49-3 et la loi Macron. Aujourd’hui, il révèle au grand jour son essence avec la loi El Khomri et le démantèlement de l’ensemble des acquis du mouvement ouvrier, fruit de dizaines d’années de lutte.

Alors que plus de 500000 manifestants ont battu le pavé ce 9 mars pour le retrait total, ni amendable ni négociable de la loi Travail, avec plus de 100 000 étudiants et lycéens, plus que jamais, nous devons continuer sur notre lancée. C’est d’ailleurs ce qu’a répété Mickael Wamen, ce jeudi 10 mars, à l’université Paris 8 lors du meeting contre l’état d’urgence, la répression syndicale et la loi El Khomri. Et c’est aussi ce qu’a affirmé Gérard Filoche aux étudiants de Toulouse le Mirail, ce vendredi, au meeting « Avec ou sans l’état d’urgence… Tou-te-s contre la loi Travail ! ».

Alors que le Sénat s’apprête à examiner le 16 mars le projet de loi sur l’inscription de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution, il est clair que ce gouvernement ne reculera devant rien pour limiter nos libertés démocratiques. L’objectif est de tenter d’étouffer toute contestation contre ses politiques autoritaires et anti sociales. Mais nous pouvons le faire reculer, et ce sera par nos mobilisations dans la rue ce samedi. Dans la continuité des manifestations massives dans toute la France ce 9 mars, il s’agit de faire de ce 12 mars, une nouvelle étape pour massifier l’opposition à ce gouvernement, en imposant la convergence des colères !

À Paris, rassemblement à partir de 15 heures
Place du Panthéon (M° Luxembourg)
Avec prises de parole, spectacles, tables des signataires

Précédé d’initiatives au quartier Latin à 14h :
Métro Saint-Michel : Manifestation vers la place du Panthéon
Place du Panthéon : Rencontres avec députés et sénateurs


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