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Depuis quelques jours, le drame s’est abattu sur la ville de New-York, ensevelie en quelques heures sous l’équivalent de plusieurs mois de précipitations. Désormais classée catégorie 3 (sur 5) sur l’échelle de Saffir-Simpson, la tempête Ida poursuit son chemin et les inondations que subissent les villes de la côte est alourdissent le bilan des victimes de la catastrophe.

Ce jeudi, les autorités de la ville de New York et de sa région annonçaient un bilan officiel de 27 morts selon NBC.

Si cet ouragan n’est heureusement pas aussi meurtrier que Katrina en 2005, il n’en reste pas particulièrement dévastateur pour la Louisiane, et plus particulièrement pour ses classes populaires, notamment racisées.

À New York, de nombreuses images témoignent de l’ampleur de la catastrophe.

 

Les experts climatiques s’accordent pour dire que les conditions actuelles de production sont responsables du changement climatique et des catastrophes que cela entraîne. D’après le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), « le nombre de phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes continue de progresser. Du fait du changement climatique, ils deviendront plus fréquents et plus violents dans de nombreuses parties du monde ». Les conséquences sont terribles : séisme en Indonésie en janvier, inondations en Inde et en Chine en juillet (avec dans chaque cas, l’évacuation de centaines de milliers de personnes), sécheresses, feux de forêts, etc. De plus, les réfugiés climatiques se font de plus en plus nombreux.

Du mode de production capitaliste découlent le dérèglement climatique, la déforestation, la montée du niveau de la mer et le réchauffement des océans, autant de facteurs à l’origine de l’augmentation du nombre et de la dangerosité des catastrophes « naturelles » à venir. Il est plus qu’urgent de mettre un coup d’arrêt à ce système et de mettre en place une société et un mode de production radicalement différents.