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Répression anti syndicale

Châteauroux : trois responsables syndicaux convoqués pour avoir organisé une manifestation !

Trois responsable départementaux, des syndicats CGT, FO et FSU sont convoqués au commissariat suite à la manifestation du 29 Janvier dernier à Châteauroux, qu’ils avaient organisé et déclaré. Le motif de leur convocation ? Tenter de leur faire porter le chapeau de supposées dégradations.

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Illustration : Josiane Delaune en 2017 lors d’un rassemblement // crédits photos : NR

Comme nous l’explique Josiane Delaune, secrétaire départementale CGT Indre, « le 26 Janvier, les avocats en grève avaient rejoint le reste du cortège devant le tribunal dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, et le 29 Janvier dernier les grilles étaient fermées », sans doute pour empêcher un nouvel acte de convergence entre ce secteur mobilisé et ceux qui luttent depuis le 5 décembre contre une réforme des retraites extrêmement contestée. Pourtant la convergence a bien eu lieu, n’en déplaise au parquet de Châteauroux qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de déposer plainte suite à des supposées dégradations de la part des manifestants, qui n’ont fait que gravir les marches du tribunal.

Une plainte qui implique la convocation au commissariat des trois responsables syndicaux ayant déclaré la manifestation. « Une façon de s’en prendre à ceux qui luttent, pour tenter de faire taire la contestation. […] Il s’agit hélas d’un phénomène de plus en plus courant au niveau national portant atteinte au droit de manifester et aux libertés syndicales » souligne Josiane.

Malgré cela la détermination reste importante et les manifestations se poursuivent sans vraiment s’essouffler avec un cortège d’environ 1500 personnes le 6 février dernier. Les manifestants ne se laissent d’ailleurs pas intimider pas cette convocation, et un appel au rassemblement circule d’ailleurs pour soutenir les trois responsables syndicaux CGT, FSU et FO mardi 11 Février à 10 heures devant le commissariat de Châteauroux.

A Châteauroux comme en région parisienne, partout les grévistes doivent faire face à la répression anti syndicale de la part d’une justice aux ordres du gouvernement ou des sanctions que tentent d’imposer les patrons aux grévistes comme dans le cas de Yassine, Patrick et François du dépôt RATP de Vitry, ou encore à leurs soutiens comme dans le cas du piquet des éboueurs d’Aubervilliers. Une énième preuve de faiblesse du gouvernement et de ceux qui le servent, qui n’ont plus que la police et la justice pour se protéger.


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