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Le 1er mai dernier, le canon à "eau" de la police était de nouveau de sortie. Cet outil relativement nouveau, mais fréquent en manifestation depuis 2016, projette du liquide à forte pression sur les manifestants.

Or, ceux qui trouvent que la police "c’est dégueulasse" vont être servis. On apprenait en effet hier dans Le Parisien que le liquide projeté par ces camions utilisés pour dissoudre les cortèges ne contenait pas que de l’eau... Dégageant une odeur insupportable, on y retrouve en effet "des protéines de viande macérées, mélange de sang séché et d’os broyés".

Cette "eau sale" semble directement inspirée des méthodes de répression de l’Etat d’Israël, qui utilise depuis 2008 le "skunk" pour réprimer les manifestations palestiniennes, comme le rapportait le journal Le Monde en 2014.

La police française est donc à bonne école. Pourtant, il semble qu’elle ait encore beaucoup à apprendre. Le Parisien note ainsi que des "produits de marquage codés" (PMC) permettant de "tracer" les manifestants pour les retrouver pourraient être intégrés à l’avenir au liquide "pestilentiel". En outre, le liquide peut également contenir du produit lacrymogène afin d’accroître ses dégâts.

Les Etats et gouvernements capitalistes ne manquent pas « d’imagination » et surtout pas de moyens pour développer de plus en plus de technologies pour réprimer, persécuter, mater la contestation face à un système qui crée de plus en plus de misère et dégrade d’autant les conditions de vie de la majorité de la population. Ces « innovations » réactionnaires, à base de viande pourrie, sont bien à l’image d’un système décadent.