Yano Lesage, Amiens

Wamen rappelle la situation. Dans cette affaire qui les oppose à la justice, il explique que les Goodyear ont « été victime d’un piège : cette séquestration n’a jamais existé comme à AirFrance avec le cas de la chemise déchirée » et que d’ailleurs, les procureurs n’ont « aucune information contradictoire à [leur] opposer ». « Qu’est ce que je fous dans un prétoire alors que je n’ai rien fait ? et que je suis chômeur comme 800 de mes camarades ? [...]Ça c’est la violence sociale »

« Nous allons gagner » affirme-t-il, « grâce à tout le soutien qui s’est mis en place ». « cette campagne n’a pas été facile » explique-t-il en rappelant que celle-ci s’est faite par une volonté de la base, parfois en devant batailler dans les fédérations. « il faut qu’on les bouscule, qu’on fasse changer les choses de l’intérieur, dans nos structures ».

Pour Wamen ce procès n’a d’autres but que d’occulter les vraies problématiques : le chômage, les licenciements alors que les entreprises font des profits. « il s’agit de trouver des boucs émissaires ».

Pour la loi travail comme pour les inculpations, « il n’y a pas de baroud d’honneur ; le baroud d’honneur c’est quand on aura gagner » sur la loi travail comme sur la relaxe. Et il appelle « à poursuivre le combat », rappelant les cas de victimes des violences policières lors des manifestations dont ceux qui ont perdu leurs yeux. Clamant haut et fort la nécessité « d’un nouveau 14 juin dans la rue », il appelle à un mouvement du tous ensemble. « Il faut faire la démonstration que c’est bien par la mobilisation qu’on gagne ! ».