Place forte de la mobilisation des Gilets Jaunes, Bordeaux vit, encore aujourd’hui, au rythme de la mobilisation. Ce 5 février, dans le cadre de la journée de grève nationale, ce sont plusieurs milliers de Bordelais qui manifestent dans les rues. La manifestation a traversée la ville, parti de la Place de la République jusqu’à Pey-berland, avec une très faible présence policière tout au long du parcours.

C’est ici que les manifestants ont choisis de ce scindé en deux groupes. Un millier de manifestants se sont dirigés vers la rocade, tandis qu’un autre groupe a choisi d’effectuer une action à la Gare Saint-Jean, et ont envahis les voies. C’est à la rocade que les forces de répression ont sorties le grand jeu, nassant les manifestants. Le groupe présent à la gare a donc décidés de les rejoindre, afin d’exiger la libération de la nasse. La suite se résume à une véritable scène de guerre, à grand coup de lacrymogènes et de flashballs.

Bordeaux réprimé, mais Bordeaux mobilisé !

Cette répression féroce de la manifestation, comme il est de coutume à Bordeaux comme partout en France, n’éteind pas la mobilisation ! Au contraire, ce 5 février, l’Université Bordeaux 3 a été bloquée, signe qu’une mobilisation dans la jeunesse pour les jours et semaines à venir n’est pas à exclure. Mais ce sont aussi des milliers de travailleurs et Gilets Jaunes qui se sont mobilisés ce 5 février. Des premisses de convergences que l’Etat, par le biais de ses forces répressives, cherche à endiguer par tout les moyens.