Réunis à François Verdier dès 12h, de nombreux secteurs se sont donnés rendez-vous pour entamer cette toute première manifestation de rentrée ; une mobilisation appelée de longue date par l’intersyndicale pour montrer au gouvernement que, en dépit du passage en force de la loi Travail, imposée à coups de 49.3, les salariés et étudiants refusent toujours de courber l’échine.

Les salariés de Latécoère – sous-traitant d’Airbus à Toulouse, actuellement visé par un PSE et qui s’était rassemblé la veille – étaient présents en tête de cortège, accompagné par un secteur d’étudiant solidaires sous les banderoles « Non au licenciement », « Non au démantèlement industriel » et « La jeunesse avec les Latécoère ». Ce cortège, juste derrière le traditionnel carré de tête intersyndical, ouvrait la route en direction de la place Arnaud Bernard, escorté par un important dispositif policier.

Majoritairement représenté par les différents secteurs de la CGT (Airbus, SNCF, santé, etc.), le cortège comptait de nombreux syndicats tels que Sud Solidaires, Attac, FSU, SNU, Ensemble, Alternative Libertaire, UNL, FIDL, complété par plusieurs syndicats étudiants comme Solidaires Etudiant-e-s, l’UET et l’UNEF.

Côté partis politiques, NPA, LO, Front de Gauche, PC et JC étaient également au rendez-vous pour soutenir la mobilisation, restant plus que jamais aux côtés des salariés pour lutter contre les lois iniques pondues par le Parti Socialiste, des lois qui, à n’en pas douter, ne risquent pas de s’arranger au cours du prochain mandat présidentiel.

La manifestation a pu atteindre son point d’arrivé initialement prévu aux alentours de 14h, avant de se dissoudre normalement. Peu de temps après, plusieurs interpellations ont eu lieu en ville suite à une manifestation sauvage embryonnaire, en marge de cette première manifestation de rentrée.