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Ce mercredi 11 mai, la France Insoumise (LFI) a annoncé dans un communiqué suite aux publications de Mediapart et BFM concernant des accusations à l’encontre du journaliste, que son Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles avait « bien été saisi le samedi 7 mai d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs ».

C’est ce signalement qui aurait été à l’origine du renoncement de Taha Bouhafs dans la nuit de lundi à mardi à se présenter alors qu’il devait être candidat sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la 14ème circonscription du Rhône.

Pour l’heure, la France Insoumise n’a pas communiqué davantage d’informations quant aux faits reprochés à Taha Bouhafs. Il apparaît, cependant, que ceux-ci pourraient être d’une « gravité » importante. Selon Médiapart, ces derniers jours plusieurs témoignages auraient été transmis à des militants féministes et des quartiers populaires.

A la lumière de ces informations, un soutien indéfectible doit être apporté aux femmes qui ont osé rapporter les faits d’agression. Face aux pressions multiples qui peuvent peser sur les victimes dans ce type d’agression, il est nécessaire que la procédure de réception de la parole suive son cours. Cela doit également être l’occasion de réaffirmer qu’aucune violence et tout particulièrement à caractère sexiste et ou sexuel ne peut être tolérée

Cependant, ces faits ne peuvent amnistier ceux qui à l’extrême-droite et dans le sérail politico-médiatique, et jusqu’au PCF ont mené ces dernières semaines une cabale raciste contre la candidature désormais avortée de Taha Bouhafs aux législatives. Il fallait dénoncer le harcèlement raciste contre Taha Bouhafs comme il faut aujourd’hui soutenir celles qui l’accusent de violences sexuelles. La lutte anticapitaliste ne peut qu’être à la fois antiraciste et féministe.