capture d’écran Youtube

La vidéo est glaçante, l’homme en fauteuil roulant, accusé par les policiers d’avoir volé une caisse à outils et d’avoir menacé un officier avec un couteau, se dirigeait vers un autre magasin. L’homme n’aura pas le temps d’y entrer, l’officier qui le poursuit vide alors son chargeur sur le dos de l’homme d’une soixantaine d’années. 9 balles. Et l’horreur ne s’arrête pas là. L’homme, tombé au sol et probablement déjà mort est ensuite violemment menotté par un autre policier.

Cette scène d’une violence inouïe d’un homme tué de dos n’est pas sans rappeler la mort d’Adam Toledo, un garçon noir de 13 ans, lui aussi tué par balles par un policier en avril dernier, les mains vides et en l’air...

Selon LCI "le chef de la police de Tucson, qui a diffusé des vidéos du drame, a indiqué avoir entamé une procédure de licenciement à l’encontre de ce policier". La liste interminable de meurtres policiers montre pourtant que l’exception est la condamnation de ces derniers quand la règle est le maintien en service voire la promotion du policier tueur. Ces déclarations de l’institution policière n’ont de raison que de calmer la colère de la population, qui est sortie dans les rues par centaines de milliers il y a quelques mois pour manifester contre les violences policières et le racisme d’Etat.