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Stop aux fermetures administratives !

Fermeture des facs de Nanterre, P3, P4 et P6 : une tentative de tuer les mobilisations dans l’œuf !

Après l’occupation des étudiants de la Sorbonne, les présidences d’universités parisiennes ferment les unes après les autres les centres et basculent les cours en distanciel pour tuer les mobilisations dans l’œuf.

Nathan Deas

15 avril 2022

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Suite à l’occupation de la Sorbonne mercredi après-midi pour protester contre le duel réactionnaire entre Macron et Le Pen les fermetures administratives de centres universitaires se multiplient. Cette mobilisation lancée par plus de 600 étudiants réunis en assemblée générale semble faire craindre un effet tâche d’huile au rectorat au gouvernement qui cherchent à vider les facs pour éviter qu’un mouvement étudiant ne surgisse.

Et si l’occupation de la Sorbonne, encerclée par un important dispositif policier, a finalement été levée, jeudi dans la nuit, la dynamique ne semble pas en voie de s’arrêter. Ce matin, les étudiants de Nanterre se sont vus empêcher d’accéder à leur campus. Même cas de figure à Paris 3, où les étudiants ont appris par mail la « fermeture du campus Censier jusqu’à nouvel ordre » et le basculement de tous les cours et examens en distanciel.

Pour les campus de Clignancourt et Malesherbes de Paris 4, la présidente de Sorbonne Universités invoque le "mouvement de mécontentement lié aux élections présidentielles" et le blocage du site de la Sorbonne pour justifier la fermeture de l’université ce samedi, puis à partir de 19h dès lundi. A Paris 1, depuis mercredi soir, la règle était déjà au distanciel et à la fermeture de tous les sites.

Pour l’heure, les tentatives conjointes du gouvernement, du préfet de Paris et de sa police, et des présidences d’universités, ne semblent pas atteindre la motivation des étudiants mobilisés à la Sorbonne et ailleurs à élargir le mouvement. Jeudi, plus de 600 personnes se sont rassemblées dans cette perspective place du Panthéon, en soutien au occupants, et pour exiger l’inscription et la régularisation de tous les réfugiés sans condition de nationalité.

Ces fermetures administratives sont un moyen évident de réprimer la mobilisation et d’empêcher l’organisation politique des étudiants face à Macron et Le Pen et contre un second tour réactionnaire.

L’ensemble des personnels, des professeurs et des étudiants doivent se mobiliser pour la banalisation des cours, contre la mise en distanciel des cours qui permet de contourner la mobilisation, et surtout, pour l’ouverture des facs. Les universités appartiennent aux étudiants et personnels qui les font tourner, elles doivent rester ouverte !


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