Les femmes de chambre de l’hôtel Campanile tour Eiffel étaient présentes aux côtés du million d’étudiant.es et de travailleurs.es mobilisé.es le 31 mars dernier. En lutte contre la direction de cet hôtel parisien, elles bataillent courageusement depuis près d’un mois contre le mépris, la pression et la surcharge de travail qu’elles subissent quotidiennement dans ce milieu. Alors qu’elles travaillent dans des hôtels où le prix des chambres est souvent mirobolant, leurs salaires sont très bas et le droit aux primes n’est pas systématique. Elles le savent bien, sans elles les chambres ne sont pas faîtes, l’hôtel ne peut pas accueillir les clients, et les chiffres d’affaires baissent. Par la grève, ces travailleurs.es sont venu.es le rappeler à leur.s patron.nes ! Au cœur de leurs revendications et à la source de leur colère, il y a la dénonciation d’un modèle économique qui généralise de plus en plus la précarisation de leurs emplois. Elles s’opposent donc fermement au projet de loi travail et ont réclamé sans relâche la fin de la sous-traitance !

C’est ce qu’elles ont réussi à arracher ce week-end auprès de la direction : l’embauche directe au 18 avril 2016 des femmes de chambres et de la gouvernante avec reprise de leur ancienneté.Elles ont également obtenu des avancées conséquentes sur le pouvoir d’achat, avec des augmentations de salaires.

Cette victoire est importante : elle encourage tou.te.s les travailleurs.es à établir et à maintenir tous et toutes ensemble le rapport de force par la grève car c’est uniquement par ce moyen que nous pouvons faire plier les patron.nes et le gouvernement.

Les grévistes du Campanile en ont fait l’expérience et nous invitent pour fêter cette victoire à une NUIT GREVISTES DEBOUT, le mercredi 27 avril à partir de 18h, au 61 rue Violet 75015 PARIS (métro DUPLEIX). Cette date arrive avant la manifestation contre la loi Travail du jeudi 28 avril prochain à laquelle elles participeront, aux côtés de tou.te.s les travailleurs.es pour appeler à la grève générale reconductible !

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