Source : Facebook de Nantes Revoltée

Une vidéo filmée le 2 mars à Nantes prouve tout le contraire. Lors d’une interpellation à la fin de l’Acte 16, après une après midi marquée par une répression intense, un dialogue s’instaure entre un passant et un policier de la BAC. Cet homme cagoulé, casqué, finit par lâcher : « moi j’m’en fous, avec ce que j’engrange, je peux en faire plein [des manifestations] ». Il ajoute en partant, « 4000 euros le mois, c’est bon ! ». Ici, ce salaire de cadre comprend probablement la paie de base d’un officier, déjà confortable, à laquelle s’ajoutent les primes diverses, le récent cadeau gouvernemental aux forces de l’ordre, les heures sup’ chaque samedi et éventuellement les dommages et intérêts de plusieurs centaines d’euros pour chaque plainte déposée pour « rébellion ».

Non seulement la police, et en particulier les unités de BAC, recrutées parmi les policiers volontaires, font preuve d’un zèle particulier et d’une violence extrême pour mater les contestations, mais elles bénéficient en plus d’avantages hors du commun.

Alors que Macron saccage les droits sociaux et organise la précarité à tous les étages, les seules professions qui voient leurs salaires s’envoler, c’est la police et les patrons. Primes, avantages divers – notamment les transports gratuits –, régimes spéciaux, armement illimité, félicitations quasiment quotidiennes du gouvernement … Qui peut en dire autant ? Pas les enseignants, ni les soignants ! Les mercenaires qui frappent celles et ceux qui défendent leurs droits n’ont pas à se plaindre !

Décidément, par temps de crise, le gouvernement met un « pognon de dingue » dans la répression.