Le fond de l’air brûle

La grève à l’heure du réchauffement

Pierre Reip

La grève à l’heure du réchauffement

Pierre Reip

La question écologique hante la mobilisation de 2023 contre la réforme des retraites en France. On la retrouve à Sainte Soline bien sûr, mais aussi dans la grève des éboueurs et des salariés de l’énergie, comme dans les mots d’ordre des cortèges jeunes et des manifs nocturnes.

Par rapport aux mouvements de 1995 ou de 2010, c’est bien la conjonction entre crise économique structurelle (inflation, baisse de la profitabilité du capital), crise de régime irrémédiable (nécrose de la Ve république) et crise écologique aigüe qui caractérise le mouvement de 2023, Loin de générer du consensus, les enjeux écologiques contribuent à amplifier la conflictualité politique et alimentent la crise multifactorielle qui secoue la France.

Tant va la cruche à l’eau…

Le mouvement contre la réforme des retraites est survenu dans le contexte d’une sécheresse historique. Au cours de l’hiver 2022-2023, du fait d’un faible volume de précipitations, les retenues d’eau sont restées à un niveau très bas, certains lacs de barrage étant même quasiment à sec. C’est le cas de celui de Serre Ponçon dans les Hautes Alpes, où s’est rendu Emmanuel Macron le 30 mars 2023 pour présenter son « Plan Eau ». L’énième opération de communication du président-pompier-pyromane, en pleine bataille des retraites, n’a cependant pas suffit à éteindre les scandales à répétition suscités par les méga-bassines des Deux-Sèvres, la brutale répression de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline et la décision prise par la préfecture d’interdire — pendant de longues heures — au SAMU de se rendre sur place pour porter secours à un manifestant grièvement blessé par les gendarmes et en danger de mort.
Les maîtres mots du « Plan Eau » et du discours présidentiel sont la sobriété et l’innovation. En ce sens, une « tarification progressive et généralisante » est présentée comme la panacée au problème de l’eau [1]. Un tel dispositif affiche l’ambition d’inciter tout un chacun à réduire sa consommation en eau et impliquerait que les plus gros consommateurs, comme les propriétaires de piscines, payent davantage que ceux qui n’utilisent l’eau que pour leurs besoins essentiels. Si, sur le papier, une telle mesure peut sembler juste, dans les faits pour l’instant, les prix augmentent pour l’ensemble de la population, les plus « économes » et les plus précaires, compris.

De façon générale, le discours présidentiel sur la sobriété reproduit un schéma récurrent en matière écologique et qui consiste à rendre les particuliers responsables des pénuries et à renverser l’échelle des responsabilités. Pris dans leur ensemble, les usages agricoles et industriels [2] de l’eau sont très largement supérieurs aux usages domestiques. L’agriculture représente à elle seule autour de 60% de la consommation en eau en France, du fait du modèle agricole dominant, de plus en plus dépendant de l’irrigation et que le président Macron n’entend évidemment pas remettre en cause. Il défend envers et contre tout les méga-bassines et a même annoncé vouloir étendre les surfaces irriguées, tout en réduisant les prélèvements en eau, équation tout bonnement impossible pour quiconque connaît le principe élémentaire des vases communicants.

Loin d’être innovantes, les méga-bassines représentent une véritable régression, puisqu’elles aggravent les problèmes qu’elles sont censées résoudre. Assécher des cours d’eau et pomper les nappes phréatiques pour les remplir est en effet un non-sens écologique, dans la mesure où les seuils minimum en deçà desquels les industriels ne pourront pas pomper l’eau des nappes sont en fait avant tout déterminés de façon à garantir en presque toute circonstance le niveau de remplissage des bassines et non celui des nappes phréatiques. Du reste, la qualité de l’eau stagnant à l’air libre dans les méga-bassines se dégrade (eutrophisation). Surtout, elle s’évapore, ce qui n’arrive pas avec le stockage naturel dans les nappes souterraines. Les méga-bassines constituent un exemple parmi tant d’autres de fausse solution à un vrai problème. Les pénuries d’eau ne résultent pas d’une fatalité inéluctable et surplombante, elles sont le produit de décisions politiques, de choix d’aménagement et surtout d’un modèle agricole qui fait primer la rentabilité sur le respect de l’environnement. L’eau est un bien commun qui doit être géré dans l’intérêt du plus grand nombre et de la biodiversité et non de la course aux profits de l’agrobusiness. L’égal accès de tous à une eau non polluée est ainsi un enjeu démocratique de premier ordre.

Mais que fait la police ?

Un « rapport » rendu public le 11 avril, pointait la responsabilité du gouvernement et des préfets dans la gestion de la sécheresse au cours de l’année 2022. La désorganisation était telle que l’exécutif s’est montré incapable de savoir au jour le jour combien de communes manquaient d’eau potable à l’échelle nationale. Les mesures urgentes qui auraient été nécessaires pour atténuer les effets de la sécheresse n’ont pas été prises à temps par les préfets, qui de surcroît ont souvent affiché des niveaux de gravité en deçà de la situation réelle dans les départements. À cela s’ajoute une loi d’exemption pour les golfs qui ont pu continuer à arroser généreusement leurs vertes pelouses, tandis que les agriculteurs contrevenant à la loi en pratiquant l’irrigation sauvage recevaient des amendes dérisoires.

Par contraste, les manifestants qui ont bravé par milliers l’interdiction arbitraire de manifester contre les méga-bassines de Sainte-Soline ont pour leur part été gratifiés de plus de 5000 grenades, tirées en moins de deux heures, un véritable déluge, tandis qu’une unité de cavalerie sur quads leur tirait dessus au LBD. Le niveau de répression semble bien être monté d’un cran, par rapport à celle qui avait visé — déjà sur un site de retenue d’eau — les manifestants contre le barrage de Sivens en 2014 et qui avait couté la vie à Rémi Fraisse, dont le meurtre est resté impuni. Alors que le meurtre de Malik Oussekine en 1986 par des voltigeurs avait conduit à la dissolution de cette tristement célèbre brigade de police montée à moto, dans le contexte de la mobilisation contre la loi Devaquet, la mort de Remi Fraisse n’a pas mis un coup d’arrêt à la spirale répressive initiée sous Hollande, alors que Macron était au gouvernement. C’est même l’inverse qui a eu lieu, au point qu’en 2019, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, la brigade des voltigeurs a été reconstituée par le préfet de Paris sous un nouveau sigle, aujourd’hui bien connu des manifestants de 2023 pour ses exactions : la BRAV-M.

On ne souligne pas assez le fait qu’en France, les préfets, coupables de graves négligences face à la sécheresse, sont aussi ceux qui répriment violemment les manifestants qui contestent les projets qui en accentuent les effets et détruisent la biodiversité, dont les hauts fonctionnaires, représentants de l’Etat, sont pourtant censés également être les garants. Avec de tels amis, la « nature » n’a pas besoin d’ennemis. C’est une spécificité bien française qu’autant d’attributions soient regroupées sous une même casquette — si large que puisse être le couvre-chef préfectoral. Lorsqu’il vient à l’idée d’un préfet de s’écarter de la règle tacite et de faire primer le droit de l’environnement sur les intérêts bien compris de quelques entrepreneurs et propriétaires fonciers, il est d’ailleurs prié de faire ses bagages, comme peut en témoigner Marie Lajus, désormais ex-préfète d’Indre et Loire. Le cas Lajus est en l’espèce l’exception qui confirme la règle selon laquelle les préfets arbitrent en faveur des gros propriétaires fonciers locaux [3]au détriment de l’ensemble de la société et de l’environnement. Il rappelle aussi que les préfets se doivent d’être les exécuteurs zélés de l’exécutif vis à vis duquel ils n’ont aucune indépendance.

Les préfets incarnent l’Etat et ils ont toujours bel et bien sous leurs ordres des « bandes d’hommes armés au service du capital ». La seule différence avec l’époque d’Engels, à qui l’on doit cette définition, c’est que celles-ci sont aujourd’hui équipées de quads, de coques en plastique et de lanceurs de balle de défense. La mission demeure la même et moins un pouvoir a de légitimité démocratique, plus il cherchera à exercer le « monopole de la violence », prétendument légitime, au mépris de la vie de celles et ceux qui luttent en défense du vivant. La hausse du niveau de répression en France depuis 2014 est ainsi la résultante d’une profonde crise de régime. Emmanuel Macron est un président contesté à la tête d’un Etat en perte de vitesse au plan mondial et dont le pouvoir repose de moins en moins sur le consensus démocratique et de plus en plus sur l’exercice de la violence. L’ampleur du déploiement militaire à Sainte-Soline s’explique par la volonté d’un chef d’Etat aux abois de faire une démonstration de force, de se poser en garant de l’ordre et du territoire, face à des manifestants qui ont pris les rues et les champs. Ce qui se joue sur les Champs Elysées comme dans ceux des Deux-Sèvres, c’est un affrontement face à un pouvoir d’Etat, parce que les intérêts que celui-ci défend sont opposés à ceux du monde du travail, mais aussi à ceux du vivant, pris dans son ensemble. Si l’on veut sérieusement faire les comptes, il faut en effet ajouter aux victimes de la répression policière la cohorte silencieuse des morts des suites de la pollution de l’eau, de l’air et des sols, en métropole comme aux « Antilles ». À cet égard, les rapports pleuvent, les polluants restent, certains presque pour l’éternité, bien que cela paraisse à peine croyable.

Ce que permanent veut dire

Les aléas climatiques ont souvent pesé sur le cours politique. La révolution de 1789 est par exemple survenue après deux années de mauvaises récoltes qui avaient entraîné une forte inflation. Il avait tant plu au cours de l’été 1787 que les grains avaient pourri ; le thermomètre était tellement monté en 1788 que les grains étaient « échaudés ». Pour couronner le tout, un terrible orage de grêle, survenu le 13 juillet 1788, avait détruit une bonne partie des récoltes. La révolution de 1830 avait quant à elle succédé à plusieurs années de mauvaises récoltes causées par des pluies très abondantes tandis que celle de 1848 avait été précédée par un été très sec. Si les sécheresses ne créent pas d’elles même les révolutions, elles peuvent largement contribuer à leur déclenchement, aux côtés d’autres facteurs, cela va sans dire.

Ce qui au XVIIIe et XIXe siècle relevait pour beaucoup de l’aléa climatique est devenu aujourd’hui une menace récurrente — si ce n’est permanente — du fait du réchauffement climatique global, qui s’est considérablement accéléré ces dernières décennies, et dont le mode de production capitaliste est la cause première. Crise du capitalisme et crise écologique sont à ce point imbriquées qu’elles s’amplifient mutuellement et qu’il est dans bien des cas vain de chercher ce qui relèverait spécifiquement de l’une ou de l’autre. Cet arrière-plan est indissociable des mobilisations qui, à Sainte-Soline et ailleurs, posent la question des usages de l’eau à l’heure du réchauffement global, mis en lumière de façon criante par la sécheresse hivernale. Il est cependant loin de se restreindre aux luttes rangées dans la catégorie écologique, dont la bataille de l’eau n’est qu’un volet parmi d’autres.

La chute de l’espérance de vie causée par la mauvaise gestion de la pandémie de COVID 19, s’explique par l’enchâssement de la crise sanitaire dans une crise écologique plus générale, comme l’explique très bien l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui décrit [le Covid comme un symptôme de la crise de la biodiversité. Cette baisse de l’espérance de vie, que l’on espère temporaire, rend cependant d’autant moins supportable le recul de l’âge de départ en retraite.

L’inflation, qui est un autre ressort de la mobilisation actuelle est aussi liée à la crise du système capitaliste et à son volet écologique, au point que certains analystes parlent de « climateflation » ou « fossilflation ». L’augmentation du prix des biens de consommation courante résulte pour partie de la crise écologique, que beaucoup d’industriels prennent ensuite comme prétexte pour augmenter leurs prix et leurs marges bien au delà des surcoûts auxquels ils font face, renforçant de ce fait la spirale inflationniste.

Il n’est pas anodin qu’un des hits du mouvement de 2023 ait été la chanson « Retraites, climat, même combat, pas de retraités sur une planète brûlée ». La crise écologique colore la mobilisation contre la réforme des retraites de 2023, et elle est un ferment de mobilisation et de radicalisation des jeunes générations, aux côtés de l’antiracisme et du rejet du patriarcat, de la même façon que les mouvements de libération anti-coloniaux et anti-impérialistes, la seconde vague du féminisme, la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis et contre la guerre du Vietnam, constituaient des causes emblématiques pour la jeunesse des années 1960.

La double crise écologique et économique, amplifie les tendances à la crise du capitalisme propres à l’époque impérialiste. Ce faisant, elle renforce le caractère permanent de la révolution, mis en avant par Trotsky après Marx. Contrairement à une idée reçue, la théorie de la révolution permanente ne postule pas que l’on serait de façon continue dans une période révolutionnaire, mais que la crise du système capitaliste et ses différentes manifestations ne peuvent trouver une issue durable que dans la révolution, dont elles produisent les conditions de possibilité. De même qu’il n’y avait pas dans les années 1930 de solution réformiste durable aux problèmes économiques soulevés par la crise de 1929, à la crise des régimes démocratiques et à l’émancipation des peuples colonisés, il n’y a pas aujourd’hui d’issue réformiste ou négociée à la crise économique, à la crise de régime et à la crise écologique, comme le révèle de façon manifeste la répression brutale de la mobilisation contre la réforme des retraites et de la mobilisation à Sainte-Soline, qui étaient non seulement concomitantes mais aussi profondément liées. C’est d’ailleurs parce que la répression policière constituait la véritable réponse du gouvernement à la mobilisation qu’aller à la table des négociations avec le gouvernement ou même se rendre à Matignon pour y rencontrer Elisabeth Borne revenait à se mêler à un mauvais jeu de dupes.

Nous voulons tout

Les mobilisations écologiques de ces dernières années, à Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Sainte-Soline ou dans les villes avec Friday for future et Xtinction rebellion ont été riches d’enseignements. La répression à laquelle ont été confrontés des militants écologistes — très surveillés comme en témoigne la note des renseignements sur les soulèvements de la Terre — a fait fondre chez beaucoup les illusions d’une transition écologique pacifique. Des décantations se sont produites chez beaucoup de militants souvent initialement enclins à la non-violence. Si la crise écologique contribue à accroître l’antagonisme de classe, la catastrophe ne créée pas d’elle même une issue et la radicalité des moyens d’action déployés comme le sabotage ne suffisent pas à eux seuls à offrir de solution durable à la crise systémique.

C’est parce que la crise politique actuelle en France relève tout à la fois d’une crise de régime, d’une crise économique et d’une crise écologique globale, qu’il faut cesser de penser séparément les luttes dites économiques menées au moyen de la grève des luttes dites écologiques à Sainte-Soline et ailleurs. Les secteurs d’avant-garde de la grève contre la réforme des retraites, et au premier chef les éboueurs et les raffineurs sont également en première ligne de la crise écologique dont le volume croissant des déchets et les émissions de gaz à effet de serre sont des aspects centraux. La pollution engendrée par leur outil de travail est l’une des causes principales de leur espérance de vie bien moindre que le reste de la population, qui explique par ailleurs leur rejet massif de la réforme.

La grève générale - ou grève de masse - que la mobilisation a révélé comme perspective réelle, suppose justement de briser les cloisons savamment entretenues par les directions réformistes entre luttes syndicales revendicatives, remise en cause du régime politique et mouvement écologique. Ce décloisonnement s’est déjà en partie opéré dans le cadre du mouvement. Défendre la perspective de la grève générale c’est affirmer que la classe travailleuse, qui constitue la vaste majorité de la population, doit s’affirmer comme sujet politique à part entière et non comme seule « masse de manœuvre », suivant le calendrier électoral ou celui des journées d’action établi par les directions syndicales.

Cette affirmation des classes laborieuses comme sujet politique implique le développement de formes d’auto-organisations, dont des comités d’action pour la grève générale pourraient être un des jalons. Auto-organisation ne signifie pas autonomie des grèves pensées comme purement économiques, mais au contraire comme l’affirmation de leur dimension politique et de leur capacité à remettre en cause l’ordre économique et politique à la source de la triple crise que nous traversons. Si la grève apparaît ainsi comme un des moyens de soulever la question écologique, la perspective de la grève générale ouvre les conditions d’une véritable transition écologique, indissociable d’une remise en cause du mode de production capitaliste : elle permet d’arrêter la circulation des énergies fossiles, tandis que le contrôle ouvrier offre la possibilité d’une réorientation véritable de la production dans l’intérêt de la majeure partie de la population et du vivant. Une part croissante du monde du travail en est convaincue comme aime à le rappeler Adrien Cornet à partir de son expérience à la raffinerie de Grandpuits.

Le pari de la grève générale est qualitativement différent de la feuille de route ponctuée de « journées de mobilisation » portée par l’intersyndicale, qui s’inscrit dans une tactique de pression sur l’exécutif, à la bonne volonté duquel elle reste toujours soumise. La grève générale vise au contraire à inverser le rapport de force et à arracher les travailleurs à la subordination, aux velléités du patronat et du gouvernement, puisqu’elle consiste rien moins qu’a cesser de leur obéir, pour prendre le pouvoir sur les lieux de travail, avant de le prendre jusque dans les lieux mêmes du pouvoir. « Nous voulons tout ! » scandaient les ouvriers du Mai rampant italien, un Mai rampant que le fond de l’air ambiant commence de plus en plus à rappeler. Il nous faut aussi aujourd’hui plus que jamais avoir la force et le courage de tout vouloir : le pain et les roses, l’eau, l’air la terre et le ciel, pour les remettre au service de toutes et tous.

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[Ill. Soulèvement de la plantation Roehampton, Jamaïque, janvier 1832, pendant la grande "Sam Sharp Rebellion" contre l’ordre colonial et l’esclavage, gravure de 1833, Library of Congress, Washington]

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NOTES DE BAS DE PAGE

[1Comme le souligne le site « Reporterre », cette nouvelle tarification pourrait signifier que les particuliers payeront leur eau plus cher au delà d’un certain seuil (au delà des 80 premiers m³ par exemple, comme c’est déjà le cas à Dunkerque).

[2Certaines industries, comme les semi-conducteurs, sont très gourmandes en eau et c’est ce qui a motivé la manifestation du 1er avril 2023 à Crolles-en-Isère, où est implanté un site de ST microelectronics, fleuron français des semi-conducteurs, dont les cours s’envolent en bourse et dont les projets d’expansion laissent craindre des ponctions d’autant plus grandes en eau, en dépit des propos rassurants des dirigeants du groupe.

[3Ces messieurs de la FNSEA ont par ailleurs des pratiques qui s’apparentent à celle du crime organisé. Dans l’Ouest de la France, les barons locaux de l’agrobusiness mènent la guerre aux militants écologistes : intimidations, saccage de leur domicile, passages à tabac, « rien n’y manque ».
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