Crédits photo : Alexandre Marchi pour l’Est Républicain

La scène, rapportée par le quotidien l’Est Républicain, tient du registre hollywoodien :

« Qu’est-ce qui se passe ! » demande, éberluée cette habitante du centre-ville de Pont-à-Mousson. Un patron de bar qui vient d’ouvrir son commerce, lui répond, tout aussi éberlué : « Je ne sais pas »… « Mais ce n’est pas pour vous qu’ils sont là », ajoute-t-il avec une pointe d’humour. »

La porte de ce Gilet Jaune, suspecté d’avoir commis des violences contre la police au cours d’une manifestation, a vu sa porte enfoncée à six heures du matin par un véritable commando d’une dizaine de policiers du RAID, cagoulés, casqués , vêtus de noir, et, bien entendu, surarmés.

L’homme a ensuite été placé en garde à vue, avant que le parquet ne demande, vendredi, sa détention.

Après Christophe Dettinger, symbole de la lutte des Gilets Jaunes contre les violences policières, jeté en prison dans l’attente de son procès, le gouvernement entend montrer, à grands renforts de mise en scène médiatique, que son tournant répressif, « l’ordre républicain », sera bel et bien assuré coûte que coûte.